𝐄𝐔𝐏𝐇𝐎𝐑𝐈𝐀, 𝐬𝐡𝐨𝐫𝐭𝐢𝐞 𝐧•𝟏, [-𝟏𝟖]

- 𝑭𝑰𝑹𝑺𝑻 𝑷𝑨𝑹𝑻 '

En passant sa main avec toute la délicatesse au monde sur son bleu, Aiden Pucey avait un sourire jusqu'aux oreilles.

Sa joue ne lui faisait pas mal, elle était comme une marque, une preuve de sa précédente œuvre d'art.

Ce jeune brun était si complexe, si incompréhensible et si effrayant à la fois. Mais il était si beau, si charismatique, si intriguant en même temps.

On ne se lassait pas de le regarder, de l'admirer, de l'aduler.

Lui même ne pouvait se lasser de sa personne, il était secret, arrogant, mauvais.

Aiden ne s'en cachait pas, non jamais, il était bien trop honnête pour ça.

Il était si admirable, là, devant son miroir, les rebords du lavabo dans chacune de ses puissante main, son torse nu, du quel quelques gouttes perlaient encore.

Aiden Pucey était, à cet instant précis, tellement désirable.

Il était tout bonnement divin.

Il l'était à en mourir.

Il finirai par en mourrir.

Les heures passaient, son imagination ne cessait de croître, il en était heureux.

Il aimait tellement être inspiré.

Comme tout le monde Aiden Pucey avait son propre art et il en était fier, il devait sûrement avoir de quoi l'être.

Non?

Ainsi, ses vacances d'été se résumaient à aller en soirée, se défoncer à en être dans un état comateux, survivre, se rétablir, et recommencer ce cycle sans rien n'y personne pour l'interrompre.

Ou presque.

Ce soir là, il était de nouveau invité à une de ces soirée jusqu'à l'aube, une soirée qui promettait beaucoup d'action.

Aiden Pucey était également un grand fanatique du sexe.

Il ne pouvait pas s'en passer, pas s'en empêcher, mais cela n'était pas son péché mignon, il avait trouvé encore mieux.

Il ne faisait pas de différence, toute taille, toute couleur, toute origine lui convenait.

Aucun problème jusque là?

Aiden Pucey ne faisait pas assez de différence.

Tout moment, tout endroit, tout âge, revenait au même pour lui.

Il avait une part de folie, peut-être un trouble qui sait? Il ne s'en souciait pas. Et personne ne le ferait.

Il était majeur et vacciné, orphelin, et sans amis.

Qui se serait soucié de lui?

Qui en aurait eu la possibilité?

Absolument personne.

Et la gravité de cette solitude allait, malheureusement, causer beaucoup de dégâts.