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Pianotant sur mon téléphone, je marche calmement dans la rue pour rentrer chez moi

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Pianotant sur mon téléphone, je marche calmement dans la rue pour rentrer chez moi. Je parle avec Tomo, comme d'habitude. C'est avec lui que je parle le plus sur mon portable et à la seconde place, à égalité, il y a ma sœur et Koichi.

Il faut dire que Tomo fait partie des gens les plus importants pour moi, on se connait depuis la maternelle et on s'est toujours suivi dans nos conneries.

— Eh, Kirishima ?

Les souvenirs que j'ai avec Tomo sont incroyables, à chaque fois que je me les remémore, un large sourire étire mes lèvres et la nostalgie refait surface...

— T'es sourd ou quoi ?

Me dire que Tomo et moi, on ne sera sûrement pas dans le même lycée me met franchement dans le mal, c'est pour ça que j'essaye d'y penser le moins souvent possible ! Et puis, je suis sûr que Tomo n'aimerait pas me voir triste, alors je m'efforce de ne pas y penser pour garder le sourire !

Ça me rappelle quand nous étions en primaire, un jour où je m'étais blessé et Tomo m'avait demandé de ne pas pleurer car j'étais plus beau quand je souri-

— Aïe ! je m'exclame, ayant reçu une claque à l'arrière de la tête.

Je relève les yeux de mon téléphone, m'arrêtant de marcher par la même occasion. J'étais totalement dans mes pensées, je n'avais même pas remarqué que Bakugo, Yamada et Hiro étaient à mes côtés.

— Enfin ! Pourquoi tu réponds pas directement quand on te parle ? questionne Yamada, le garçon aux cheveux longs.

Parce que j'étais occupé à me remémorer de beaux souvenirs que j'avais avec mon meilleur ami ?! Ils ont clairement gâché ce magnifique moment.

— Vous voulez pas me foutre la paix ? je réponds, roulant des yeux.

— Jamais, sourit en coin Bakugo.

Son sourire est encore différent que celui qu'il m'avait accordé le jour où j'étais venu chez lui. Lorsque que je partais, je l'avais vu par la fenêtre dans sa chambre qui donnait vue à son jardin, alors que j'allais rentrer chez moi, il m'avait faiblement souri, avant de se retourner et vaguer à ses occupations.

Je vous avoue que j'étais totalement troublé. Il y avait à peine quelques temps, il m'avait menacé et rabaissé, et ce jour-là, il m'accordait un faible sourire, comme si nous étions amis...

J'ai même hésité à lui sourire en retour, mais il était déjà trop tard et puis je me suis rappelé des coups bas qu'il m'avait faits, donc je me suis résigné !

Le sourire qu'il m'accorde là, est rempli de méchanceté et j'ai l'impression qu'il veut me découper en mille morceaux... J'arrive plus à le cerner.

Alors que le sourire du cendré disparait doucement, je leur dis :

— Vous êtes fan de moi, c'est ça ? C'est pour ça que vous me suivez partout ?

Collégiens || 𝐊𝐑𝐁𝐊Où les histoires vivent. Découvrez maintenant