➙ [ ᴋɪʀɪꜱʜɪᴍᴀ ᴇɪᴊɪʀᴏ x ʙᴀᴋᴜɢᴏ ᴋᴀᴛꜱᴜᴋɪ ] :: Il n'y a pas longtemps, ma mère et mon père ont divorcé. Maman, suite au départ de mon père, a décidé d'emménager dans une maison plus petite située dans un quartier assez convivial.
Il faut dire que je...
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Maman prend le saladier qui repose sur le plan de travail, et tout sourire, elle se tourne vers moi.
— On peut y aller ! elle s'exclame, sortant de la pièce.
Je suis docilement ma mère, fourrant mes mains au fond des poches de mon sweat rouge. Ma mère sort de la maison et referme la porte derrière nous, nous nous dirigeons ensuite vers l'autre côté de la rue pour aller au barbecue organisé par la famille Sero.
Ils nous ont invités, je ne sais plus trop quand, nous expliquant que c'était une coutume ici d'organiser des barbecues un vendredi soir par mois. Ma mère était toute contente lorsque la famille nous a invités, elle a bien sûr accepté l'invitation de Madame et Monsieur Sero.
Après cinq minutes de marche, nous arrivons devant une maison aux allures bohèmes. Maman sort son téléphone de sa poche pour vérifier que c'est le bon numéro et que nous ne nous sommes pas trompés de demeure.
Lorsqu'elle est sûre que c'est la bonne maison, ma mère remet son portable dans la poche arrière de son pantalon. Comme à son habitude, elle replace une mèche rebelle derrière son oreille et souffle un grand coup, sûrement pour alléger son stress.
— Je compte sur toi pour bien te tenir ! me dit-elle, s'apprêtant à appuyer sur la sonnette.
— Ouais, t'inquiète.
Ma mère appuie sur la sonnette et retire avec rapidité son doigt qui reposait sur le bouton. Nous attendons quelques secondes avant que la porte ne s'ouvre, dévoilant deux petits enfants.
Les deux enfants sont un petit garçon et une petite fille ; le garçon est roux et ses yeux sont bleus orageux et la petite fille a des cheveux noirs et des yeux de la même couleur.
La fillette se met à nous toiser, moi et ma mère, avant de déclarer :
— Je vais chercher ma maman.
Après avoir dit cette phrase, la petite s'en va en courant, laissant le petit roux devant la porte. Le rouquin me fixe, puis il fixe ma mère qui lui offre un petit sourire, n'ayant aucune autre façon de réagir face à ce regard que lui lance le petit enfant.
Enfin, Madame Sero se pointe avec un large sourire montrant bien ses belles dents.
C'est une femme assez grande, elle doit bien faire un mètre quatre-vingt ou quelques choses comme ça. Son sourire est large et rayonnant et son carré dévoile bien son joli visage.
— Bonsoir, elle nous salue, inclinant la tête. Je vous prie, entrez, nous n'attendions plus que vous.
Ma mère entre, et je la suis. Ce sont les enfants qui nous ont ouvert la porte qui la referme derrière nous, s'échappant ensuite dans les escaliers et gravissant les marches à la vitesse de l'éclair.
— Merci d'avoir apporté de la salade ! remercie la femme aux cheveux courts, prenant dans ses mains le saladier que ma mère a ramené.
— Pas de soucis, Misaki, ma mère lui répond, lui offrant un joli sourire.
