Assis au fond du canapé, j'enfile mes chaussures, sous le regard sévère de ma mère. Je déglutis. Je déteste cette atmosphère pesante dans laquelle, ma mère et moi, nous nous trouvons depuis hier soir.
Je suis totalement puni.
C'est pour ça que l'ambiance est tendue.
Hier, avec Bakugo, on s'est malheureusement fait chopper par la vieille du quartier, clairement pris en plein fragrant délit.
On s'est fait défoncé par cette vieille peau.
Habituellement, je n'insulte pas les personnes sans raison, mais là, je ne peux m'en empêcher, cette femme est vicieuse, méchante, mesquine.
D'un côté, je la comprends totalement, sa voiture était totalement saccagée. Bakugo avait fait beaucoup plus de dégâts que je ne le pensais ; avait griffé carrément l'entièreté de la voiture, cassé les rétroviseurs et fait des petits trous dans les pneus arrières de la voiture, en plus du capot qu'il avait violemment frappé.
Je comprends sa colère, son énervement. J'ai essayé de m'excuser auprès d'elle, de lui faire croire qu'on ne savait pas que c'était sa voiture, mais elle nous a insulté et elle a surtout insulté le blond et ses parents.
Honnêtement, qu'elle m'insulte moi, je m'en fiche totalement. Elle devait croire que j'avais commis le crime d'abimer son quat quat, mais je ne comprends pas pourquoi elle a insulté toute la famille Bakugo, n'omettant pas dans son long sermon rempli d'insultes des histoires personnelles qui ne me regardait même pas.
À cause des insultes qu'elle criait à l'égard de la famille de Bakugo, celui-ci était sur le point de lui fracasser le crâne avec sa batte de baseball déjà souillée. J'ai dû le retenir, le tenant par les hanches alors qu'il criait comme une bête sauvage à cette vieille qu'elle devait aller mourir en enfer, tout comme son vieux chien et son mari.
Au final, Masaru a rappliqué, alerté par les cris de son fils et de sa voisine. Avec stupeur, il a découvert la voiture détruite. Mais alors qu'il comprenait ce qu'il se passait et qu'il tentait de s'excuser à la place de son fils, lui aussi, s'est fait hurlé dessus par la vieille dame. Il ne savait même pas quoi lui répondre, surement déconcerté et intimidé.
Ensuite, après avoir soulevé tous les défauts de Masaru et son fils, la vieille a tourné les talons, nous maudissant tous les trois, criant qu'elle allait appeler la police et que Katsuki avait besoin de se faire interner dans une prison juvénile.
Masaru m'a alors demandé de rentrer chez moi. Je l'ai fait docilement, sans rien dire. Je me sentais assez mal, à vrai dire, et je ne me sentais pas capable de confronter Masaru pour lui expliquer ce qu'il s'était vraiment passé.
Et puis, à la fin de l'après-midi, la vieille dame est venue frapper à notre porte. Elle a tout déballé à ma mère, lui disant même des choses que je n'avais pas faites.
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Collégiens || 𝐊𝐑𝐁𝐊
Fanfic➙ [ ᴋɪʀɪꜱʜɪᴍᴀ ᴇɪᴊɪʀᴏ x ʙᴀᴋᴜɢᴏ ᴋᴀᴛꜱᴜᴋɪ ] :: Il n'y a pas longtemps, ma mère et mon père ont divorcé. Maman, suite au départ de mon père, a décidé d'emménager dans une maison plus petite située dans un quartier assez convivial. Il faut dire que je...