➙ [ ᴋɪʀɪꜱʜɪᴍᴀ ᴇɪᴊɪʀᴏ x ʙᴀᴋᴜɢᴏ ᴋᴀᴛꜱᴜᴋɪ ] :: Il n'y a pas longtemps, ma mère et mon père ont divorcé. Maman, suite au départ de mon père, a décidé d'emménager dans une maison plus petite située dans un quartier assez convivial.
Il faut dire que je...
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Ma mère se regarde dans le miroir du salon. Elle passe ses doigts dans ses cheveux noirs. Elle tourne la tête de gauche à droite ; elle vérifie si son maquillage est bien, qu'il n'y a aucune imperfection sur son visage. Elle ne se maquille pas souvent, alors j'imagine qu'elle veut que ce soit parfait.
Au fond de moi, je me dis que ce n'est pas pour l'anniversaire de Katsuki qu'elle s'est autant préparée. Pour l'anniversaire du frère de Denki, elle s'était habillé d'une tenue basique et n'avait même pas songé une seule seconde à poser du maquillage sur son visage.
Ce n'est pas un très bon argument, étant donné que moi aussi j'ai fait un peu plus d'effort pour ma tenue que pour la petite fête de Keiji. Mais n'empêche que ma mère, elle, n'a aucune raison de s'être aussi bien préparée. Elle considère Katsuki comme le fils de son amie, et cela s'arrête là. Tandis que moi, je le considère comme... Pas comme un ami, mais pas comme un meilleur ami non plus, c'est plus compliqué que ça. Je ne mets pas de nom à notre relation, mais je sais qu'elle compte beaucoup pour moi.
Le temps passe. Si maman continue à s'admirer et à vérifier son maquillage, nous finirons par arriver en retard. Ce serait ridicule, puisque la maison des Bakugo se trouve juste en face de la nôtre.
Je m'approche de ma mère. J'en profite rapidement pour me regarder dans le miroir à mon tour. Je me sens un peu ridicule dans ce polo.
Les iris de ma mère se dirigent vers moi. Elle se met à sourire tendrement.
— Tu es très beau dans ces vêtements, me complimente-t-elle.
— Merci. Toi aussi.
Je souris à ma mère. Je me regarde encore dans le miroir. Maman, quant à elle, arrête enfin de se regarder dans la glace. Elle ouvre son petit sac blanc et en sort son téléphone. Elle regarde l'heure, puis se daigne enfin à sortir du salon. Je la suis et éteins la lumière de la pièce lorsque j'en sors.
Ma mère et moi sortons de la maison. Ses talons claquent le béton. Sa robe virevolte au grès du vent. Elle est gracieuse et jolie.
Nous arrivons devant la maison. Je pose mon doigt sur la sonnette. Quelques secondes passent avant que la porte ne s'ouvre brutalement. Nous tombons sur Mitsuki, dont la bouche est entrouverte. Elle soupire discrètement avant de nous sourire comme si de rien était. Je fronce les sourcils.
— Yoshiko, Eijiro ! Bonjour, vous allez bien ? son timbre de voix sonne légèrement paniqué.
— Oui, tout va très bien et toi ? répond ma mère.
— Bien. Entrez.
Son menton tremble légèrement. Puis elle s'efforce de nous sourire. Je la regarde tristement. Pourquoi est-elle dans cet état ? Et surtout le jour de l'anniversaire de son fils. Je lance un regard à ma mère qui semble elle aussi avoir remarqué que quelque chose cloche, mais tout comme moi, elle ne dit rien.