Chapitre 8

234 41 21
                                    

Hellooooooo les p'tits chats ! :D 


C'est la nouvelle année ! Je vous souhaite donc tout le meilleur pour 2022, que la prospérité vous accompagne tout du long ! <3 

J'espère que vous allez bien et que vous avez passé de bonnes fêtes :) Merci de me suivre ici sur cette nouvelle histoire <3 J'espère qu'elle vous plaît... Il y aura des modifications plus tard surtout concernant le début, mais on verra ça .. plus tard :p 

Je vous souhaite une bonne lecture et vous dis à très vite ! :D 

🎈 🎉 🎊🎈 🎉 🎊🎈 🎉 🎊🎈 🎉 🎊🎈 🎉 🎊🎈 🎉 🎊🎈 🎉 🎊🎈 🎉 🎊🎈 🎉 🎊

Mes mains feuillettent le journal avec tant d'exaspération que des morceaux de papier s'arrachent contre ma volonté. Est-ce que je suis du genre à lire le journal ? Est-ce que c'est ce que je suis en train de faire ? Non. Oui. En vérité je ne savais même pas qu'il en existait encore en version papier, surtout dans une si grande ville où le PQ numérique est en passe de devenir la nouvelle mode – n'allez pas cherchez sur le net, je plaisante bien sûr. C'était avant que mon ennui atteigne de lointaines galaxies.

J'aurais pu surfer sur mon smartphone pour faire passer le temps, telle la digne représentante de la génération Milléniale que je suis, mais c'était sans compter la connexion cataclysmique d'internet de la Galerie Warlord. Je la suspecte d'être à l'image de son propriétaire : Démodée. Concernant la télévision de l'entrée ? Deux problèmes d'envergures se posent :

1 : il n'y a pas le son.

2 : il n'y a pas de télécommande.

Et quand j'ai osé ne serait-ce qu'émettre l'hypothèse auprès de mon patron que tout le monde se porterait mieux si j'avais de quoi m'occuper, celui-ci m'avait fait remarquer qu'il ne me payait pas pour m'occuper mais pour occuper l'espace. Sa phrase complète ne parvenait pas encore à mes tympans que ma décision était prise : j'allais lui rendre ma présence si insupportable qu'il se rendrait dans l'obligation de mettre fin à mon martyr – et au sien au passage. Menace impossible à mettre à exécution dès lors que mon cher Patron s'est volatilisé à l'arrière-boutique en m'exhortant de ne pas bouger de l'entrée.

Ce n'est que mon troisième jour et mon cerveau passe le plus clair de son temps à déterminer ce qui le retient ici. Question existentielle à laquelle il n'a pas encore obtenu de réponse. Raison pour laquelle je prétends lire un magazine dont j'ignore ne serait-ce que le sujet en assassinant une pâte de chewing-gum à grand coup de mastication.

Une ombre passe dans mon champ de vision, se postant au milieu de la pièce, face à la rue. Ça suffit à me sortir de ma torpeur. Tout est bon pour me distraire. Surtout quand il s'agit de détailler le profil d'un homme venu d'une lointaine époque. Car c'est sûr que mon patron n'est pas né au 20 ème siècle, j'en mettrais ma main à couper.

Il ne porte pas son par-dessus, rendant sa silhouette éclatante dans sa chemise blanche au veston bleu marine. On dirait qu'il s'apprête à se rendre à un mariage dans une calèche. Ses cheveux sont toujours impeccablement gominés vers l'arrière, lui conférant cet air monotone qui ne le quitte jamais vraiment.

— Vous venez d'où ?

Plaçant ses mains dans les poches étroites de son pantalon de costume, il fait comme s'il ne m'a pas entendu. Alors j'enchaîne :

— Vous réalisez que personne ne vient dans votre boutique, et que je ne sers pratiquement à rien ?

— Vous êtes en période d'essai, mademoiselle De Soto. Vous imaginez bien que je ne vous mets pas dans le bain en pleine période de pointe sans avoir pu constater vos qualifications.

— Passer le balai, c'est tester mes compétences ?

— Je mets à l'épreuve votre patience.

— Ah ! Je vous ai prévenu que ma patience ne faisait pas partie de mes qualités ?

Little SunOù les histoires vivent. Découvrez maintenant