J'ESPÈRE TE REVOIR

Partie 1.

Bonjour,

Voici la 1ere partie de cette petite histoire qui se déroulera en plusieurs parties, combien ? Impossible de le dire pour l'instant, peut être 3 ou 4.

J'attends impatiemment vos retours sur cette première partie.

Je tiens aussi à vous rappeler que sur ce compte, vous ne trouverez aucune sad end.

Bonne lecture.

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Chaque nouvelle journée qui passe se ressemble. Toujours le même quotidien, les mêmes gestes, le même trou béant au fond de ma poitrine. Toujours la même douleur, vive, brûlante. Toujours ce même vide en moi, ce même cœur qui bat de manière désordonnée, incapable de retrouver un rythme normal, perdu.

Chaque nouvelle journée qui passe, depuis deux longues années, se ressemble.

Deux années jour pour jour que ma vie a basculé, que tout le bonheur que je possédais m'a été douloureusement arraché. Deux longues années que je ne vis plus. Deux longues et interminables années que je survis, tentant tant bien que mal de garder la tête hors de l'eau, dans l'attente ou, un jour, mon cœur blessé, brisé, retrouvera sa raison de vivre.

Un long soupir s'échappe d'entre mes lèvres alors que je m'autorise enfin à ouvrir les yeux. Les quelques rayons de soleil du début de journée filtrent à travers mes rideaux, mais dans mon cœur, le soleil est remplacé par un orage, une tempête.

C'est bien trop douloureux.

Deux années.

Je crois que j'ai arrêté d'espérer, arrêté de croire à un miracle.

Bourré d'espoir les premiers jours, premières semaines, premiers mois, je suis désormais l'ombre de moi-même, attendant patiemment que les jours passent, s'enchaînent, aussi douloureux les uns que les autres.

Avant de sortir de mon lit, je tourne ma tête, ma joue reposant contre l'oreiller, et laisse glisser mon regard sur le petit cadre photo positionné sur ma table de chevet.

Je le fixe de longues secondes, comme chaque matin. Je laisse mes yeux parcourir les traits de son visage, ceux que je lutte à ne pas oublier. Je laisse mes yeux plonger dans la profondeur des siens alors que mon cœur tape douloureusement dans ma poitrine.

-Je t'aime... Je murmure en laissant le bout de mon doigt retracer la forme de ce visage que j'ai tant de fois chéri.

Le cœur vide, déchiré, je fini par me lever, rejetant ma couette sur le lit avant de tirer sur les rideaux. C'est une belle journée, comme il y a deux ans, jour pour jour.

Le soleil est déjà haut dans le ciel et la chaleur de ce début d'été semble déjà bien élevée.

J'attrape mon téléphone, posé sur la commode à l'entrée de ma petite chambre et laisse mon regard courir sur le nouveau message reçu, quelques minutes plus tôt.

De : Zayn.

Tu veux que je vienne ?

Je reconnais bien là mon ami. Il ne pose pas de question, ne demande pas comment je vais. Il connaît de toute façon la réponse. Il se contente de tenter d'être présent, de me soutenir. Et un autre jour, j'aurai sûrement accepté, mais aujourd'hui, c'est différent.

Différent parce que c'est bien trop douloureux. Je n'ai aucune envie de voir qui que ce soit. Aucune envie de devoir parler, de devoir sourire.

Enfermé dans mon petit appartement, je laisse la douleur me submerger, et j'attends, j'attends qu'une nouvelle journée passe.