Agent of Shield : Double jeu

La Mission

PDV de T/p :

Comme chaque matin, du moins ceux où je finis dans mon lit, je me prépare doucement à affronter la journée. Une semaine est passée depuis la mésaventure au complexe des Avengers, ne soyez pas surpris, je sais où j'étais ! Des pensées sont allées vers cette nuit, cette fameuse nuit qui ne peut s'effacer. Dieu qu'il est doué pour un centenaire ! Le souvenir des doux baisers le long de mon cou, la douceur de ses caresses, sa façon bien à lui de m'embrasser... STOP ! Tu vas finir par refaire un rêve éveillé ma pauvre ! Peut-être qu'une douche froide remettra de l'ordre ? Oui, ça aidera en partie du moins. Dans un lâché fluide, ma chemise de nuit glisse sur le sol tandis que je me dirige vers la salle de bain. L'avantage de vivre seule ? Personne, je dis bien, personne pour vous empêcher d'être nue au beau milieu du salon ! Un régulateur de température, c'est l'invention la plus géniale qui soit, ne pas devoir jouer pour obtenir la douche idéale. Une dernière vérification et me voilà prête à rafraîchir ces idées absurdes qu'il pourrait au final me plaire. Non mais vous m'imaginez moi, un agent supérieur du S.H.I.E.L.D. avec un Avengers ? Celui-là même qui était sous l'emprise du patron pour anéantir ceux qu'il a finalement rejoint ? Absurde je vous dis ! L'eau à peine tiède coule désormais provoquant de petites gouttes qui ruissellent le long d'une peau encore sèche. Dieu que ça fait du bien, par contre, c'est froid ! Une drôle de sensation s'empare pourtant de mon corps, des frissons s'invitent là où ça ne le devrait pas. Et merde ! Les images ne sont pas tout à fait parties on dirait. Je ferme les yeux, quitte à les revivre, autant y aller à fond.

*Flashback* /!\TW

Ses lèvres effleurent les miennes, Bucky s'engage dans un baiser qui se veut lent pour commencer. Nous sommes encore à l'extérieur du complexe, pas mal éméchés il faut l'avouer. Doucement, il m'attire un peu plus contre lui diminuant notre espace vital. Une chose qui m'aurait dérangée dans d'autres circonstances. Ses mains commencent par se balader sur mes épaules tandis que mes bras s'enroulent autour de son cou. On ne pourrait plus glisser une feuille de papier entre nos corps, je peux presque sentir son cœur battre à travers ma poitrine. Il met fin à notre baiser et me sourit, ce n'est pas suffisant, pas pour moi, j'ai faim de lui. Avec une légère brutalité, je regagne ses lèvres bataillant cette fois pour gagner le contrôle. Le baiser se veut plus insistant, comme un appel que mon corps le réclame. Sans force, Bucky me soulève me plaquant contre le mur extérieur. Un gémissement m'échappe sous le coup d'une pierre froide, mes jambes s'enroulent autour de ses hanches et nos corps commencent à danser à l'unisson. M'agrippant à ses épaules pour ne pas perdre l'équilibre, il dirige ses baisers sur ma mâchoire, mon lobe d'oreille. Un étrange frisson me gagne, cela doit être un point sensible sur ma personne, je réagis en prenant une poignée de ses cheveux. Son ascension continue vers le bas, ses lèvres descendent le long de mon cou pour se frayer un chemin jusqu'à l'ouverture du chemisier. « Pas ici. » Paroles courtes pour un souffle court, je peux sentir un sourire se dessiner sur ses lèvres lorsqu'elles rejoignent les miennes. Nous sommes passés la première porte sans accro, il n'en sera pas autant pour les suivantes ! Je n'ai eu guère besoin de poser un pied au sol, Bucky ne m'aura pas lâché avant d'être arrivée jusqu'à son lit. Ce qui peut être très pratique, je dois l'admettre. Il s'éloigne, retire son haut alors que j'en fais de même laissant désormais qu'un soutien-gorge entre lui et ma poitrine. Il ne tarde pas à comprendre l'invitation et me rejoint s'allongeant au-dessus. Ses doigts forment de petits cercles sur mon flan jusqu'à trouver le chemin pour dégrafer ce soutien. Un sourire fier s'affiche lorsqu'il y parvient du premier coup, si je n'avais pas envie qu'il le fasse, j'aurai pu me moquer de son air satisfait. Sans se faire attendre, ma nuque est à nouveau prise d'assaut avec plus de force laissant des marques sur son passage. Ses lèvres aspirent la peau alors que sa fine barbe caresse chaque centimètre affaibli par l'action précédente ce qui me provoque de petits gémissements. Ai-je envie qu'il ne s'attarde pas et plonge tout de suite dans le grand bain ? À la vue du pantalon sur les chevilles, on dirait bien. Je peux sentir un sourire se dessiner sur ses lèvres, sans doute fier de cette sensation que sont ses touchés. Je suis prête, prête à le laisser faire ce qu'il veut de mon corps désormais assez mur pour l'accueillir...