Chapitre 127

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PDV Rockaya

Nous en sommes à nos derniers cours.On n'est plus loin de l'examen et ça me fait légèrement stresser.J'arrive facilement à voir Abdoul et je me dis que j'irai lui parler à la pause.

Le prof donne des exos que je note rapidement car il sera bientôt l'heure.

J'entends certains rouspéter derrière.Ils ne veulent décidément faire aucun effort et veulent pourtant récolter de bonnes notes, n'importe quoi !




-Tu m'envoies après les exos Rocky là j'ai trop faim pour l'écrire,me fait Dior en se levant.

Ce qui me tue de rire.

-Pourquoi t'aimes autant bouffer,je lui demande très amusée.



-Car y'a rien de meilleur,fait-elle avec un large sourire.


-Même pas embrasaer Mbaye,je demande très taquine.


-J'avoue que là c'est difficile de faire un choix.

Nous rions toutes les deux.

Elle a à peine le temps de s'éclipser que que le prof nous libère.

Je fais vite voyant déjà Abdoul se tenir debout.

Il sort et je le suis juste après quelques minutes.


-Abdoul,l'appele-je.

Il se retourne soudain vers moi.

-Salut Rockaya ça va ?

-Oui Abdoul et toi?

-Ça va alhamdoulilah.

On se fixe un moment.

-Excuse moi de te déranger.J'aimerais savoir quand est ce qu'on va reprendre les révisions de droit car les exams sont pour bientôt.


-Rockaya,je suis vraiment désolé mais je ne peux plus t'aider.J'ai très envie de récupérer Madjiguène et si jamais je continue de te fréquenter, ça risque de ne jamais arriver.

Ce qu'il me dit me fait hyper mal car je croyais vraiment qu'il accepterait de réviser avec moi,qu'il aimait ma compagnie.Sauf qu'il a choisi Madjiguène, cette peste.



-Je peux quand même te mettre en rapport avec des gens qui vont t'aider.



-Non ça va,dis-je en levant la main.Je saurai me débrouiller.



-T'es sûre, ça ne me dérange pas pourtant et j'suis sûr qu'eux.....

-Non ça va je t'ai dit.Tu ne veux plus de moi dans ta vie bah c'est pas grave.Je vais plus m'y immiscer.C'est pas comme si t'étais le seul mec de cette université.Je dois t'oublier et je vais le faire.



-Attends,tu veux dire que tu m'aimes toujours, fait-il sidéré.




-Je mentirais en disant non, dis-je doucement.

Je fuis cette fois car mes larmes menaçaient de tomber et je ne voulais pas que ça se fasse devant lui.

J'en ai tellement marre de l'aimer pendant que lui n'en a rien à foutre et préfère sa Madjiguène.

Je me demande même s'il l'oubliera si jamais elle choisissait Bouba.

Je tombe sur mon amie qui fronce les sourcils en remarquant ma mine déconfite.


-Ne me dis pas que c'est encore Abdoul qui t'a mise dans cet état, fait-elle énervée.

Je me contente d'hocher la tête car mes larmes coulaient.Je me retenais pour ne pas crier voulant pas alerter les étudiants autour de nous.


La Sénégalaise Tome 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant