Mes petites aventures avec les Winchester

𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 𝓺𝓾𝓪𝓽𝓻𝓮

Mais en entrant je fus choquée par ce que je vis...

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  Le bunker était totalement en désordre ! Je n'en revenais pas, il y avait des livres, des feuilles, des emballages alimentaire éparpillés un peu partout dans l'entrée. Je m'avançais un peu plus pour voir une bibliothèque tout aussi en pagaille, des restes de repas encore sur la table pas débarrassée. Puis, exaspérée, je m'approchais de la cuisine pour voir une montagne de vaisselles sales ! Nous mais je rêve là !

« Les garçons ?! » Criais-je à bout de nerfs. Mais rien. Le silence totale. Je me mis à paniquer un peu. Sam m'avait dit qu'on se verrait ce soir. Ils n'auraient quand même pas pu partir le jour où elle aurait pu avoir des réponses.

  Je montais les escaliers espérant juste qu'ils étaient partis se coucher. J'ouvrais la première porte qui était celle de la chambre de Dean. Sa chambre était vide, je m'en doutais un peu mais j'espérais qu'il soit avec Sam. Donc, bien décidée, je m'avançais vers la chambre de ce dernier, à côté. Mais la pièce était vide. Non mais ils sont où encore !?

  Je m'empressais de sortir mon téléphone pour appeler Dean une première fois, puis une deuxième fois, sans succès. Je répétais mes mouvements mais cette fois ci j'appelais Sam. Je redescendis et remis tout en ordre puis je fis la vaisselle. Après mon nettoyage je repris mon téléphone et retenta d'appeler mes colocs.

"𝘝𝘰𝘶𝘴 𝘦̂𝘵𝘦𝘴 𝘣𝘪𝘦𝘯 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘢 𝘮𝘦𝘴𝘴𝘢𝘨𝘦𝘳𝘪𝘦 𝘷𝘰𝘤𝘢𝘭𝘦 𝘥𝘶 0** *** ***"
  « Ohh ferme là toi ! » Dis-je en lâchant mon téléphone sur le lit de Dean, j'étais retournée dans sa chambre car elle m'apaisait beaucoup. Les frères Winchester me retrouvaient souvent dans cette chambre quand ils revenaient de... je ne sais même pas d'où ils reviennent puisqu'ils ne m'en parlent pas! Je me mise alors à pleurer, une boule énorme de stress s'installant dans mon ventre. J'étais encore une fois seule, mise a l'écart...Je finis par tomber dans les bras de Morphée après quelques longues minutes à sangloter.

pdv externe:

  Dean tua un démon de secondes zone en lui assénant une multitude de coup de couteau, tandis que Sam couru vers lui, après en avoir tué un aussi, pour attraper son frère et le relever en le secouant.

« -Dean!...Dean! répéta Sam en criant plus fort pour faire réagir son frère qui cligna enfin des yeux pour reprendre ses esprits. Qu'est ce qu'il te prend ? continua Sam en le lâchant enfin.

-Rien..rien...marmonna-t-il tout en nettoyant son arme avant de partir de la petite maison où c'était installé des démons.

-Attend moi au moins! reprit Sam en le rattrapant tout en fronçant les sourcils à son habitude. Ils rentrèrent dans l'Impala. Après s'être installé au côté de son frère il remarqua que Dean était sur son téléphone, affichant une moue d'incompréhension et une vague de frayeur s'afficha sur son visage avant qu'il ne démarre en trombe.

-Quoi? Qu'est ce qu'il t"arrive bon sang!? se mit à s'écrier Sam

-Ton téléphone. répondit simplement Dean, concentré sur la route.

-Quoi mon téléphone? demanda Sam

-Regarde ton téléphone. déclara une nouvelle fois son frère détournant la tête de la route pour le regarder dans les yeux d'un air grave. Sam fit ce qu'il lui avait demander et il découvrit le nombre abondant d'appel manqué qui provenait tous de la même personne, [t/p].

-Euh..toi aussi..? commença a demandé Sam avant de se faire couper par son frère

-Oui. répondit-il simplement en hochant légèrement la tête

-On est dans le pétrin...

-T'as pas idée à quel point. continua Dean sur le même ton.

-Euhh Dean..je dois te parler de quelque chose..

-Hum? Dean tourna la tête vers son frère, attendant la suite, avant de se reconcentrer sur la route qui se rapprochait de plus en plus du bunker.

-[t/p] se pose des questions tu sais...

-Oui et? Demanda Dean commençant légèrement à s'énerver, sachant déjà où son petit frère voulait en venir

-Et bien je lui est promis que l'on aurait une discussion avec elle...

-Tu as fais quoi!? Commença à s'énerver Dean. Tu te rends bien comptes que sa vie changera radicalement si on lui expose notre réalité! On ne peut pas risquer de la mettre en danger, je...je ne supporterais pas de devoir porter son corps si c'est de notre faute. se confia-t-il en relâchant sa colère par une vague de tristesse tout en frappant sur son volant.

-Écoutes, tu sais autant que moi que rien que le fait qu'elle ne vive avec nous la met dans un danger énorme!

-Non c'est non. » reprit sèchement Dean les larmes au yeux, achevant la discussion. Après quelques minutes dans un silence pensant, ils arrivèrent enfin au bunker. Il devait être 2 ou 3 heures du matin. Les frères Winchester sortirent de la voiture avant de se diriger vers la porte d'entrée. Quand ils entrèrent ils remarquèrent que [t/p] avait tout rangé. Ça aurait dût être eux. Ils se regardèrent avec un regard grave, sachant l'un comme l'autre qu'ils étaient de purs idiots. Sam baissa la tête et se dirigea vers la bibliothèque, s'y enfermant sûrement pour une bonne heure ou deux avant d'aller se coucher. Dean, lui, souffla de fatigue en se dirigeant vers sa chambre.

  Ce dernier ouvra très délicatement la porte de sa chambre, sachant pertinemment que [t/p] se trouvait dans son lit à dormir. Il avait pris l'habitude de dormir a ses côté quand arrivait ce genre de situation, car cela ne dérangeait ni l'un ni l'autre. Il entra donc le plus doucement possible se changeant rapidement pour se coucher près d'elle, il pris son téléphone qu'elle avait encore en main, et le posa sur la petite table de chevet. Il remis la couverture correctement sur elle puis il l'observa quelque instant, il vit une marque bleu sur son cou, il fronça les sourcils et il lui en parlera demain. Puis Dean pensa à la futur discussion qu'ils auraient demain matin. Il savait qu'ils allaient devoir la confronter à leur réalité mais il espérait juste que demain elle ne pose aucune question et qu'elle reste innocente le plus longtemps possible. Mais Dean savait que demain, son frère et lui auraient de gros problèmes et s'en suivra donc une multitude de questions. Il finit par s'endormir auprès d'elle, la prenant dans ses bras, comme si il avait peur qu'elle ne disparaisse.