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✦ 𝘿𝙞𝙡𝙪𝙘 𝙭 𝙅𝙚𝙖𝙣 - À mes côtés

10/10 pour mes compétences en photomontage (photo du jeu prise par mes soins) x)

Voici le très attendu JeanLuc, demandé par @serendipity_starss, @KrisWeyn et -_lama_dramatique_-. LusaMinerva y a également montré un certain intérêt. 

Bien entendu, spoilers de l'histoire de Diluc

Il s'agissait d'un jour comme un autre pour la Grande Maîtresse suppléante de l'Ordre de Favonius. Elle était assise à son bureau, une pile inimaginablement haute de paperasse devant elle alors que la journée venait à peine de commencer.

En l'absence de Varka, le Grand Maître, Jean s'appliquait à remplir la tâche ardue de gérer de fond en comble la ville de Mondstadt, mais ce n'était pas chose aisée. Elle avait beau avoir de nombreux chevaliers sur qui compter, il fallait tout de même qu'elle supervise la moindre des affaires, qu'elle donne son accord pour la moindre demande d'autorisation et de changement, et qu'elle se déplace en personne où que cela était nécessaire.

En résumé, elle ne chômait pas – au point même de délaisser sa santé.

« Pour Mondstadt, toujours. »

Tel était le credo de la famille Gunnhildr que Jean s'évertuait à mettre en pratique au quotidien depuis qu'elle avait commencé sa formation pour faire partie de l'Ordre de Favonius, et d'autant plus depuis qu'elle avait été sacrée Chevalier au pissenlit à l'âge de quinze ans. Elle avait la vie paisible de tous ses compagnons, et de toutes les personnes tenant la liberté proche de leur cœur, à protéger, peu importe les sacrifices qu'il lui faudrait faire pour parvenir à cet objectif.

En conséquence, elle devait l'avouer, elle ne dormait pas beaucoup. Son dernier temps libre remontait à peu près à six lunaisons auparavant, et ses journées de travail parcouraient presque le tour de l'horloge. C'était à se demander comment elle faisait pour toujours être en pleine possession de ses capacités.

Mais elle était fière de ce qu'elle accomplissait inlassablement sans rechigner jour après jour, fière de voir un sourire sur le visage des habitants de sa ville qu'elle aimait tant, fière de voir les graines de la liberté bourgeonner dans cette citadelle sans le moindre souci. C'était uniquement grâce à cette récompense morale qu'elle arrivait à physiquement suivre la cadence.

Toutefois, alors qu'elle lâchait un soupir de fatigue pour cacher un bâillement, Lisa, qui venait de revenir après avoir été récupérer les livres empruntés à la bibliothèque que des retardataires n'avaient pas rendus, s'empressa de s'approcher de son bureau.

« Jean, quand est-ce que tu as pris ton dernier jour de congé ? » questionna-t-elle, soucieuse.

La bibliothécaire, bien qu'excentrique, était la meilleure amie de Jean depuis de nombreuses années. De leurs mentalités à leurs expressions, en faisant un détour par leurs mauvaises habitudes ; elles se connaissaient mutuellement à la perfection – ce qui ne jouait qu'en la défaveur de la dirigeante à ce moment précis.

Interprétant le silence de Jean comme une période de temps trop éloignée pour être avouable, Lisa ne perdit pas de temps pour prendre une décision, qui se matérialisa presque par une ampoule s'allumant dans son esprit.

« C'est décidé ! proclama-t-elle fièrement en s'approchant d'autant plus de Jean pour lui attraper ses mains et la tirer hors de sa chaise sans ménagement. Aujourd'hui, tu as interdiction de faire quoi que ce soit ! Je prends le relais avec Kaeya, tu n'as pas à t'en faire ! »