Personne ne demande à ce que sa vie change, pas vraiment. Mais elle change. Qui sommes-nous ? Des désespérés, des marionnettes ? Non. Des évènements essentiels vont se produire et tu n'y pourras rien. C'est ce que tu feras après qui est important, q...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Je me crispe littéralement lorsque mes iris entrent en collision avec les siennes. Un rire démontrant parfaitement ma nervosité quant à cette situation remplit cette vague de froid qui vient tout juste de s'installer entre nos trois personnes.
Ce n'était pas censé se passait ainsi.
Je devais seulement rencontrer mes deux petites soeurs et non me retrouver face à ces deux parties de mon passé qui m'a autrefois détruite.
Je savais que mon retour dans cette ville avait ses risques. À tout moment, je pouvais me retrouver face à une personne qui me déplaisait. Je le savais. J'en avais pleinement conscience cependant j'avais fortement espéré que cette situation ne m'arrive pas.
Et pour ça, j'avais rayé certains lieux, certaines rues à empruntés. Il faut croire que mon plan s'est avéré frauduleux.
— Vraiment ? dis-je en passant une main tremblante dans mes cheveux, Je ne peux définitivement pas le croire. Impossible.
Je ne suis pas dupe.
Ce contexte n'a rien d'une coïncidence.
Je récupère sèchement mes affaires, ne supportant pas cette abjecte vue qui m'est offerte puis m'apprête à quitter les lieux lorsqu'une main se dépose fermement sur mon épaule, me retenant.
— Bruna, je t'en prie!
De cette main, je me défais, comme si, celle-ci me semblait être empoisonnée. Comme si j'en étais allergique.
— Je t'interdis de me toucher, m'exclamais-je les dents serrées.
Il faut que je parte et immédiatement. Parce-que dans le cas contraire, je crains de devoir évacuer cette nouvelle mais à la fois vieille haine sur cette personne.
Et en toute honnêteté, bien que j'en ressente l'envie, je ne veux pas devenir violente.
Ça ne m'intéresse pas.
Je fais donc volte-face et quitte précipitamment les lieux en espérant qu'elle ne me suive pas cependant mon souhait est ignoré.
— Je sais que ce n'est pas commode de refaire ainsi surface dans ta vie comme je ne l'avais jamais quitté et j'ai conscience que tu ne veux pas entendre quoi que ce soit sortir de ma bouche après tout à ta place je le refuserai mais je sais que tu n'es pas comme moi. S'il te plaît Bruna accorde-moi cinq minutes. C'est tout ce que je te demande.
— Mon temps me semble bien trop précieux pour une personne aussi méprisable que toi. Ne me demande pas l'impossible.
Le vent fouette fortement mon visage mais tant suis-je surprise et en colère, je ne fais pas attention au mauvais temps accompagné de sa basse température puis continue mon chemin. Vite que je rejoigne mon hôtel.
