Personne ne demande à ce que sa vie change, pas vraiment. Mais elle change. Qui sommes-nous ? Des désespérés, des marionnettes ? Non. Des évènements essentiels vont se produire et tu n'y pourras rien. C'est ce que tu feras après qui est important, q...
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Bruna Watson.
La main aussi douce que la peau d'un bébé de mon amant se colle sur mes cheveux blonds désordonnés. Instinctivement mes paupières se ferment t'en suis-je attendrie du geste répété de Damon. Le brun a toujours adopté un comportement tendre tout en gardant ce côté sauvage à mes côtés. Dès notre première rencontre. Et j'ai toujours aimé ça.
—— Si tu savais à quel point je suis heureux que tu sois ici. Près de moi. Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu venais ? me demande-t-il en me fixant de ses prunelles brunes.
—— Je voulais te faire une surprise. Puis pour être honnête je ne voulais pas te le dire au risque d'annuler.
Je savais pertinemment que ce risque pouvait à tout moment arriver. Même une fois les pieds à Seattle.
—— Tu as réussi. En rentrant dans la salle du restaurant, j'ai failli perdre mon plateau avec les consommations des riches. Heureusement que Slade me l'a pris des mains. Autrement mon patron m'aurait passé un sacré savon.
Un sourire s'étend sur mes lèvres désormais barbouillées de rouge à lèvres. Mon violet foncé n'a pas su résister aux baisers fougueux de Damon.
—— Tu as pratiquement perdu tes moyens, une fois de plus, en ma compagnie. C'est adorable, le taquiné-je en pinçant sa joue.
Ce n'est pas la première fois que ça arrive. Je me souviens d'une soirée d'un mercredi de décembre celui-ci s'est méchamment écorché les genoux en tombant sur le sol de l'aéroport en me voyant l'attendre près de la porte de sortie. Il m'avait dit “ cette robe rouge que tu portes me fait carrément tourner la tête. Tu es magnifique.” J'avais énormément ris ce jour-là. Et l'avais tant remercié par la suite. Il s'agit d'un de mes plus beaux souvenirs à ses côtés.
—— Je suis si heureux que tu sois là, répète-t-il, nous n'étions pas censées se revoir avant le mois de Juillet à cause du boulot. Le patron ne voulait pas me donner de congés avant. Sincèrement je serais devenu fou a l'idée de ne pas pouvoir te voir durant plus de cinq mois. J'aurais carrément démissionné. Juste pour toi.
—— Tu es sacrément piqué, on dirait, je m'exclame en souriant, honnêtement ça aurait été également difficile de mon côté. Tu es devenu si important à mes yeux...en si peu de temps. Quelque fois ça me fait peur.
—— Tu ne devrais pas craindre de ressentir ce sentiment précis en ma présence. Tu sais bien que je ne quitterais pour rien au monde.