Les petites histoires des Countryhuman

Countryhuman : Empire et...

Empire mangeait, il n'était pas chez lui, il n'était pas chez son amie, il n'était pas accompagné, il était seul, dans un bistro, à manger des frites. Plongé dans ses pensées, il ne pressait pas attention aux gens autour de lui, même pas à ceux qui se permettaient de le prendre en photos sans sa permission. Il ne pensait qu'à une chose, une chose qui lui était terriblement difficile mais qu'il devait faire.

Le matin, celle qu'il aimait, celle qui faisait battre son coeur, celle qui occupait toute ses pensées, celle à qui il n'osait pas parler à France. Sa petite-soeur adorée... il n'osait pas parler de la femme qu'il aimait à sa soeur. Et ça ne datait pas de hier. Il avait tout de suite dit qu'il avait quelqu'un, qu'il en était raide dingue... mais pas qui c'était. Et il avait, bien sur, dit à celle qui lui inspirait tellement de passion que sa petite-soeur chérie savait pour eux deux... mais pas qui était la moitié féminine du couple.

France disait s'en foutre, que, pour peu qu'il soit heureux, tout lui allait. Elle avait jurée ne pas faire de crise de colère, quoi qu'il arrive. Même, elle n'était pas insistante sur ce secret et, pire, insistait pour que son frère soit le plus possible avec, peut-être, celle qui deviendrait sa troisième épouse ?

Celle-ci était d'accord pour lui laisser prendre son temps...

Ah... elle était si gentille, si compréhensive, si douce, si parfaite... la femme de ses rêves. Et c'est pour ça, qu'aujourd'hui, il lui avait annoncer qu'il parlerait enfin d'elle a France !

Enfin !

Mais Empire était sur les nerfs. Annoncer le nom de l'amour de sa vie allait avoir des conséquences terrible. Déjà sa soeur n'allait pas bien le prendre, au mieux elle allait se faire un ulcère à se retenir d'hurler. Au pire, elle allait s'en vouloir puisqu'elle allait mal prendre ce que son frère avait parfaitement accepté, le fait qu'elle se remette avec UK. Et, même si elle réagissait au mieux, qu'elle était juste contente pour lui, elle l'encouragera à vivre avec sa bien aimée...

Donc plus avec elle...

Oui, Empire De France était inquiet pour sa petite soeur. Il n'arrivait pas à se dire qu'elle pouvait s'en sortir toute seule. Oui, elle a vécue longtemps seule... mais comment ? Déjà, il n'y avait jamais rien à manger chez elle ! Ses arguments ? Pas le temps de faire les courses, qu'elle mangeait au boulot, mais bien sur ! Il l'a connaissait très bien ! Il avait l'impression d'encore l'abandonner... comme de la jeter hors de sa vie, de la chasser...

Il n'avait toujours pas le sens de la demi-mesure...

Pour lui, si France le prenait mal, ça voulait dire qu'il l'a chassait de sa vie. Si elle le prenait bien, il l'a chassait de sa vie et elle en était heureuse ! Elle le chassait de sa vie...

A cette angoisse s'ajouta alors celle de vivre uniquement avec cette femme qu'il aimait. Il avait peur qu'elle ne le quitte, que ça tourne encore mal comme ça tourne toujours avec lui ! Il ne voulait pas tout gâcher mais il allait le faire...
La, maintenant, il était bien dans sa vie. Tout le monde s'y trouvait bien, non ? France s'en fichait, juste contente que son frère aille bien. La femme de sa vie était heureuse d'être avec lui, ils étaient amoureux et, encore une fois, elle était d'une compréhension fantastique... quand il s'agissait de l'amour. Sauf que, tôt ou tard, ça allait mal se finir. Elles allaient se croiser, parler, se rendre compte qu'il avait cacher tellement de chose que ça ne pouvait pas bien se terminer. France allait le savoir... et elle allait vouloir se venger donc dire des choses qu'elle savait sur son frère... et... et tout allait mal se passer.
La, à manger ses frittes perdu dans ses pensées, il se disait qu'il ferait mieux de se foutre en l'air et de retrouver tout de suite en enfer, ça abrègera ses souffrances !

Non.
Il ne fallait pas paniquer. Il y avait pire, bien pire. Il le savait, il avait diriger des armées gigantesques et gagné des batailles monstrueuses. Il pouvait bien annoncer ça à France... mais, après, les batailles, il les avait gagné contre des adversaires qui n'était absolument pas à sa taille...