Countryhuman : Au musée

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Belgique savait depuis toujours qui il était et, surtout, le fils de qui il était. Depuis toujours, il savait ce fameux secret qui faisait que le mari de sa mère se forçait à lui sourire et à l'éduquer comme son enfant. En même temps, quand Royaume De France jetait son dévolue sur une femme, lui faisait un enfant, il veillait sur sa descendance même parfaitement illégitime. D'ailleurs, Belgique n'avait jamais comprit France et Empire. Eux décrivaient leur père comme quelqu'un d'horrible... mais le belge connaissait son géniteur, il savait que Royaume était quelqu'un de bien, de gentil, un père attentionné aussi présent que possible.

Si les deux autres n'avaient jamais vue le vrai visage de ce grand roi, c'est qu'ils ne l'avaient pas mérité. En même temps, parfois, des parents ne pouvaient pas aimer leurs enfants... il n'y avait qu'à voir les enfants en question.
France était une garce autoritaire, écrasante, égoïste et, comme si ça ne suffisait pas, se laissait baiser par tout ce qui bougeait... elle avait le culot de dire que c'était Royaume qui l'avait forcé à faire ça. Mais Belgique savait pertinemment que c'était faux !

Empire n'était pas mieux, même pire. Il était terriblement colérique, prenant tout ce qu'il voulait, considérant que tout était à lui de toute façon. Violant et sanguin, il adorait faire peur et faire mal. Un grand sadique.

Comment aimer deux manipulateurs abrutis comme eux ? Ils étaient des monstres... il n'y avait qu'à voir ce que la française faisait à ce pauvre UK... et Empire qui avait envie de faire vivre le même enfer à cette pauvre Autriche...

Il les détestait, il ne les supportait pas. Les deux qui se prenaient pour de si grand stratèges... surtout elle. A faire une crise avec sa « ligne de défense impénétrable », quelle idiote. Comme si ça aurait changé quoi que se soit ! Il avait bien fait de ne pas la laisser la fermer entre lui et les Reich, autrement, il n'aurait pas été neutre... même si, au final, il s'était fait roulé dessus. Mais pas question de fermer ! Et encore moins de se faire fermer sa frontière ! France avait perdu, elle ne l'assumait pas et, comme toujours, rejetait la faute sur les autres...

Une vrai garce.

Lui se voyait comme son père l'avait décrit, comme son enfant idéale...

En même temps, il était le seul qui n'était pas le fruit de la chaire de cette sorcière. La mère d'Empire et de France, une horrible femme qui usait de ses charmes pour garder le trône et une vie paradisiaque. Dès que ça n'allait pas, elle retombait mystérieusement enceinte. Ce n'était que justice que celle qui séparait son père bien aimé et sa mère adorée mourrait après avoir mis au monde sa pute de fille.

Tout cela, le belge le gardera pour lui. Il était même prêt à sourire à l'arrogance incarnée dès qu'elle le regardait. D'ailleurs, en toute modestie, il était convaincu que France savait sa supériorité sur elle, que c'était pour ça qu'elle l'ignorait ainsi. Comme toujours, quand elle ne pouvait pas être la meilleure, ce qui arrivait presque toujours, elle se comportait de la façon la plus puéril possible. Même la, en pleine réunion au parlement d'Union Européenne, elle frimait. Oui, elle allait avoir la présidence pendant six mois ! Comme si ça allait changer quoi que se soit.

Il avait décidé de ne pas l'écouter, c'était inutile. Cette idiote ne méritait pas qu'on lui prête la moindre attention... si seulement il n'était pas aussi polie, cela ferait longtemps qu'il se serait levé et serait partie. La française fit une rapide présentation de ses projets et de sa volonté pendant son mandat avant de revenir s'assoir... et discuter avec Germany...

Un autre bel exemple du don de France pour la manipulation. Germany était son pantin et pensait, en plus, être libre. Passer de Third à France... il n'avait pas une belle vie. Il ne put s'empêcher d'entendre ce qu'ils se disaient.

Les petites histoires des CountryhumanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant