Chapitre 2 - Partie 2

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Flash back

- C’est ça que tu appelles un bon café ? fit-elle en souriant
Il se pencha vers elle, comme si il était sur le point de lui confier un secret. 
- En réalité il est immonde, mais c’est l’établissement de ma sœur. Alors je suis obligé de venir.
Il la faisait rire, beaucoup. Plus que son mari n’en n’avait été capable durant les 3 derniers millénaires. Pas à dire, elle aimait beaucoup Derek.
Cela faisait bientôt deux semaines qu’ils s’étaient rencontrés pour la première fois. Elle venait souvent le voir, et il lui parlait.
Il était vendeur de glace à Central Park. Rien de bien fameux, mais Héra avait été plus impressionnée quand il lui avait dit ça, que quand Zeus était monté sur le trone. Elle se sentait… Libérée avec lui, elle se sentait vivre, elle se sentait aimé quand il la regardait, elle se sentait vivante quand il lui parlait.
Quand elle était avec Derek, elle n’était plus le pantin désarticulé de son mari. Elle était elle, juste elle.
Comme elle ne l’avait jamais été.

/Fin/

Ce fut ce jour ci que le plan d’Héra commença.
Elle allait se venger.
C’était cette idée qui occupait ses idées depuis des semaines et des semaines. Son cœur était devenue une coquille vide et ballante, elle savait qu’il ne lui restait plus que quelques temps en tant que reine.
Et puis… Il y avait eu Percy Jackson.
Quand elle avait regardé ce bébé dans les yeux, elle avait vu son Derek. 
Et elle se fut à ce moment ci qu’elle comprit que rien ne mourrait vraiment. Et elle comprit aussi que les parques se moquaient vraiment d’elle.
Elle était la déesse de la fertilité, c’était elle qui décidait si elle laisser oui ou non les femmes avoir des enfants.
Et ça, les dieux semblaient bien trop souvent l’oublier.
Elle avait voulu la naissance de Bianca, celle de Nico, celle de Thalia, celle de Luke.
C’était grâce à elle, et à elle seule si chacun de ses enfants existaient.Mais elle allait avoir besoin d’eux.
Pour tourner son mari au ridicule.
Les parques, elle n’en avait plus rien à faire.
Elle ne craignait plus de disparaître.
Elle ne craignait pas d’espérer.
Elle n’avait plus peur de vivre.

L'échiquier divin (Percy Jackson)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant