Chapitre XIV La Souricière

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D'avoir mis les informations dans les mains de Millie et Fiertalon ne furent pas le plus difficile. C'était de mettre une stratégie en place avec le clan Noctis au grand complet, des Aurors sous le commandement de Gawain Robards, et même quelques Langue-de plomb.

Ils en étaient arrivés à une stratégie qui faisait en sorte, qu'une fois la porte passée, les Mangemorts soient dans l'incapacité de sortir de la maison. C'est une idée de Tonks et le sort qui avait rendu ça possible était du cru de Billy Weasley. Mais ça voulait également dire que le vampire et son calice seront eux aussi coincés dans ladite maison.

Les jumeaux ont réussi à inventer, dans un délai record, une alarme pour chaque maison qui se déclenche afin d'ameuter les renforts en moins de dix secondes.

Les Langue-de-plomb ont alloué des amulettes, aux propriétés fabuleuses, pour les calices. Par exemple, elles proposent au porteur un bouclier, sans qu'un sort ne soit jeté. Ça avait bien sûr des limites, qu'il ne pouvait pas arrêter les sorts les plus puissants. Elle amplifiait également les sorts du porteur. Les scientifiques sorciers supposaient, qu'elles avaient d'autres propriétés, sans savoir lesquelles.

Le maximum avait été fait dans le temps imparti qui était des plus courts. C'est comme ça que Sanguini et Eldred sous l'apparence de Severus et Harry avaient, le vendredi soir, pris la route pour une maisonnette dans la campagne Londonienne. Et c'est pour un cottage sur la côte écossaise que Severus et Harry se dirigèrent.

Le mot d'ordre qui avait été donné était normalité. Ce qui était bizarre vu que ses vacances étaient tout sauf normal.

Le samedi soir, ils étaient chacun d'un côté du canapé les jambes allongées et emmêlées. Ça faisait dix minutes qu'Harry regardait son compagnon et pourtant Severus pouvait dire qu'il avait surtout les yeux dans le vague.

- Ça ne va pas, Chaton ?

- Si, je me disais juste, que vu que je ne peux pas devenir Auror, je me verrais bien prendre un poste d'enseignant, lâcha le calice.

- Pourquoi ne pourrais-tu pas devenir Auror ?

Harry le regarda comme si le cornichon, c'était lui.

- Tu veux rire, depuis qu'on est sorti de Poudlard, tu me suis à la trace avec une distance de deux mètres maximum. Alors que les Aurors sont synonymes de danger. Et toi, Vampire de ton état, laisserait ton calice en devenir un ? Je ne crois pas. Je suis réaliste. Du coup depuis quelque temps, je me demande ce que j'aimerais faire d'autres. Rejoindre une équipe pro de Quidditch, pourquoi pas. Surtout, que j'ai été approché par quelques coachs d'équipes de premier plan. Mais je serai trop souvent loin de toi donc ce n'est pas possible. Puis je me suis souvenu que j'avais adoré donner les cours pour « L'AD ».

- C'est bien, tu as beaucoup réfléchi.

- Tu vois que j'y arrive ? lui rétorqua-t-il quelque peu taquin.

Le Potionniste lui répondit avec un sourire.

- Comment sais-tu, qu'il y aura des postes à pourvoir l'année prochaine ?

- La dernière fois King' m'a donné une lettre du professeur McGonagall me demandant ce que j'en pensais. C'était une demande de réforme dans l'éducation sorcière. En ajoutant des matières et en obligeant d'autres selon notre ethnie. Et je trouve ça plutôt pas mal.

- Tu n'as pas été trop triste de comprendre que tu ne pourrais pas devenir ce que tu voulais ?

- Te dire non serait te mentir. Je m'en suis fait une raison. Puis il y a pleins d'autres portes qui me sont ouvertes.

Leannain SithOù les histoires vivent. Découvrez maintenant