Nos survivants retrouvent enfin Alexandria après plusieurs années d'absence. Ils se souviennent d'une ville joyeuse et à l'abris de tout danger, malheureusement, le monde change et les gens aussi ...
? : " J'ai dis plus vite ! " Hurle ce dernier avant d'abattre son fouet dans la foule de travailleurs devant lui.
Quelques gémissements retentissent et les esclaves reprennent leur travail en accélérant la cadence comme il le pouvaient.
La journée s'annonçait très froide.
Chaque garde était équipé d'une épaisse doudoune, d'une écharpe, de gants et bien évidemment de bonnets. Tout pour faire saliver chaque travailleur ici présent.
La nuit n'avait pas été de tout repos pour Rilley. La jeune femme n'avait pas réussit à dormir plus de deux heures d'affilées. Le moindre bruit la mettait en alerte. Elle enchainait cauchemar sur cauchemar. Dès qu'elle fermait les yeux elle voyait son fils, seulement, ce qui suivait la poussait à se réveiller en hurlant presque.
Le froid commençait à avoir raison de certains travailleurs.
? : " Et toi là bas ! J'ai dis." Commence t-il en s'avançant vers sa victime. " Plus vite ! " Ajoute t-il avant de le pousser du pied.
L'homme d'une quarantaine d'années tombe à terre sous le regard de tous les gardes ici présents. Tous se mettent à exploser de rire.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Rilley relève la tête pour comprendre ce qui se passait à seulement quelques mètres d'elle. La scène lui fait serrer les poings contre la pioche qu'elle tenait à présent fermement.
? : " Bah alors on tient pas sur ses deux jambes ? " Se moque t-il en posant son pieds contre le torse du pauvre homme à terre.
Ce dernier ne disait rien. Il se contentait de le fixer. La façon qu'il avait de le regarder n'avait pas l'air de plaire au garde. Il lui envoie violemment sa chaussure en pleine figure.
La jeune femme fait un pas en avant mais une main se pose sur son épaule. Surprise, elle se retourne.
? : " Ne fais pas ça." Lui dit un de ses compagnons de chambre.
Cela faisait maintenant 4 jours que Rilley était arrivée dans cet enfer sans nom, mais cela avait largement suffit pour que la jeune femme se fasse connaitre. Son impulsivité et sa légendaire prise de risque avait rapidement fait le tour de tout les dortoirs et par conséquent de tout les travailleurs.
? : " Ils n'attendent qu'un seul mouvement de ta part." La prévint il sur un ton presque paternel.
La jeune femme se contente de le regarder tout en réfléchissant à ses paroles. Pas besoin d'y réfléchir plus longtemps. Elle savait pertinemment qu'il avait raison mais alors elle était condamnée à les regarder se faire battre, insulter et humilier sans pouvoir jamais rien faire pour leur venir en aide ? Ce n'était pas comme ça que la jeune femme fonctionnait.
