Nos survivants retrouvent enfin Alexandria après plusieurs années d'absence. Ils se souviennent d'une ville joyeuse et à l'abris de tout danger, malheureusement, le monde change et les gens aussi ...
Je reste de longues secondes à regarder ce corps pendre dans les airs, juste devant nous. Daryl range son arme et pousse un profond soupire. Je le connais assez pour savoir ce qu'il va me dire là tout de suite.
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Moi : " Ne dis rien." Le devançais-je en fermant les yeux l'espace d'une seconde.
J'essaye d'oublier ce qui vient de se passer devant moi mais ça ne semble pas fonctionner. A mon tour je range mon arme. Mon regard se pose automatiquement sur le corps inerte en face de nous.
Je ne connaissais pas cette jeune femme qui était à présent passé de l'autre coté, mais elle semblait si jeune ... Elle remue en poussant d'horribles grognements. A son cou était accroché une pancarte.
On pouvait lire : " Ceci n'est qu'un avant goût."
Un avant goût ? Comment pouvait-on en arriver à une telle cruauté ? Comment était-il possible que ces Readers aient put tromper la garde ? Je me tourne vers Daryl.
Moi : " Comment ils ont pu passer ? " M'énervais-je.
Je serre les dents et les poings pour ne pas déchainer ma colère sur Daryl, mais j'avoue que j'ai du mal à me contenir. Je me dis tout simplement et égoïstement, que ça aurait put être Rick pendu en haut de ce mur, ou encore Rosita, Carole, Maggie, Sam ? Oh mon dieu, il ne faut pas que j'pense à cette possibilité sinon j'vais devenir folle en moins de deux.
Les gens commencent à se regrouper en dessous du corps de la jeune femme. J'aperçois Maggie et Rick plus loin. Ils avancent d'une démarche bien déterminée. Ca n'allait que les encourager à attaquer ces personnes qui se faisaient appeler les Readers.
Le ciel commençait à légèrement s'éclaircir lorsque j'avais rejoint ma maison. Je ne voulais pas rester loin de Raphaël et je voulais m'assurer qu'il ne voit pas ça. Je passe le pas de la porte et j'entends des pas descendre les escaliers.
Moi : " La marmotte est enfin debout." Souriais-je.
Le simple fait de le voir me faisait oublier tout ce que je venais de subir à l'extérieur de cette maison. Je me demande s'il est possible de tout simplement y rester enfermer avec mon fils jusqu'à ce que cette apocalypse se termine.
Je sourie en imaginant la scène. je serais sans aucun doute morte de vieillesse avant que toute cette merde sans nom se termine, puis mon fils ne serait plus en âge de rester enfermer auprès de sa vieille maman.
Ouais, encore une chose que je n'ai pas hâte ... Le voir grandir ... J'aimerais qu'il reste petit comme ça toute sa vie.
Il finit de descendre les marches en s'étirant puis en baillant avant de finir dans mes bras. Je profite pleinement de cet instant.
