All about us ( Tome final)

Chapitre 40 : Somebody

PDV RILLEY : 

Un bruit sourd, puis des voix ... Habituellement je devrais sentir mon corps se raidir étant donné que je suis en train de me réveiller, mais au lieu de ça, je me sens molle, pire qu'une larve. Je maintiens les yeux fermés car le peu de soleil qu'il y a me fait mal. 

J'ai l'impression d'avoir été plongé dans un coma de plusieurs jours tellement je me sens nauséeuse. 

Les bruits reprennent, puis les voix. Il faut que j'ouvre les yeux. A défaut de me lever, j'pourrais au moins tenter de regarder ce qui se passe autour de moi. 

Puis merde, qu'est ce qui s'est passé ? J'ai du mal à me souvenir. Tout est confus. J'me souviens de la femme rousse puis des deux autres mecs et ... cette aiguille. Merde, j'ai été droguée voilà pourquoi j'me sens aussi bizarre. Quel enfoiré. S'il savait à qui il avait à faire celui-là. Puis merde, encore une fois tout est de ma faute. J'me retrouve dans cette situation parce que mon égo a prit le dessus sur tout le reste. J'voulais absolument prouver à tout le monde que j'avais raison quand je supposais qu'Elizabeth était de retour et qu'elle avait fait alliance avec les Reapers. 

J'me revois dans cette forêt, le jour où Mark s'est fait tirer dessus. Pourquoi je repense à ça moi? C'est bien le moment tiens ... Les hommes qui nous avait attaqué sans raison semblaient sortir de nul part. 

Le bruit reprends de plus bel, suivit des mêmes voix, sauf que cette fois-ci ça ressemble plus à des plaintes. J'entends des bruits étranges comme des claquements. Je réussis à ouvrir les yeux mais j'arrive pas à les maintenir ouverts. Je retente, encore et encore jusqu'à ce qu'ils ne se referment plus. 

Je vais pour me redresser mais mes mains sont carrément menottées. Je cherche Negan du regard mais je ne le vois nul part. J'ignore où je suis. Ca ressemble à une petite cabane. La fenêtre qui me fait face ne me laisse rien voir étant donné que je ne peux pas me redresser correctement. Je suis menottée à un radiateur. 

Moi : " Quel cliché putain." Murmurais-je en faisant bouger mes mains pour que le sang y circule un peu.

Comment ont a put se voir avoir aussi connement ? Non mais sérieusement j'ai la poisse en moi c'est pas possible autrement. A croire que dès que j'fous un pas dehors j'suis condamnée à me retrouver dans ce genre de situation. Ca devient trop habituel à mon goût d'ailleurs. 

La porte s'ouvre brusquement, me sortant violemment de mes pensées. Et comme un malheur n'arrive jamais seul je me retrouve face à ce fameux B.

B : " Alors on est réveillée ? " S'enthousiasme t-il en faisant quelques pas dans ma direction. 

Il n'est pas habillé de la même manière que dans la forêt. Il semble beaucoup plus propre sur lui à présent et ses cheveux ont été coupés. Ouais détails inutile je sais mais j'avais besoin d'en faire la remarque. C'est plus fort que moi ça. Chaque détail a son importance.

B : " Toujours aussi bavarde dis donc." S'exclame t-il en s'accroupissant devant moi. 

Décidément c'était une manie chez lui de se mettre à la hauteur de ses prisonniers. Je le regarde fixement tout en restant silencieuse et pas une seconde je cligne des yeux. 

B : " J'sens qu'on va bien s'entendre tous les deux." Rigole t-il sans me lâcher des yeux non plus.

Moi : " Où est mon ..." Commençais-je. 

Je bloque car au final, qu'est ce qu'il est pour moi ? Mon ami ? Certainement pas ...

Moi : " Partenaire." Finis-je à contre coeur.