Nos survivants retrouvent enfin Alexandria après plusieurs années d'absence. Ils se souviennent d'une ville joyeuse et à l'abris de tout danger, malheureusement, le monde change et les gens aussi ...
Ils s'approchent de plus en plus de nous. On reste planqué derrière nos arbres même si au fond de moi je meurs d'envie de leur sauter dessus.
Ils discutent tranquillement et rigole ensemble même. Ils avaient l'air proche visiblement.
Je jette un rapide coup d'oeil à Carol. Contrairement à moi, elle semble un peu moins tendue, sans doute parce qu'elle ne pense pas une seconde à l'éventualité de leur sauter dessus.
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J'essaye de me demander ce que je ferais Rick s'il était à ma place mais rapidement je n'en ai puis rien à foutre car ce n'était pas lui qui était dans cette position mais bien moi. Je prends discrètement mon arbalète avant d'enclencher un carreau dans la personne de droite. Celle de gauche n'a pas le temps de se retourner ou encore de crier afin de donner l'alerte que j'suis déjà sur elle, mes mains plaquer sur ma bouche pendant que Carol le tenait en joug.
Daryl : " Combien vous êtes ? " Lui demandais-je en décollant mes mains de sa bouche.
Je me saisis de mon flingue afin de lui faire comprendre qu'il avait plutôt intérêt à répondre. Il déglutit et lance un rapide coup d'oeil à son collègue allongé par terre, une flèche entre les deux yeux.
Daryl : " C'est le même sort qui t'attends si tu réponds pas rapidement." Le menaçais-je en le fixant sombrement.
J'en pouvais plus de la savoir loin de moi, ignorant comment elle allait. Il me fallait des réponses et vite car j'étais pas loin de l'explosion. Il était hors de question que mon fils grandisse sans sa mère.
Carol : " Réponds ! " Insiste t-elle également sèchement.
Je sens dans son timbre de voix qu'elle est contrarié, ce que j'peux parfaitement comprendre. Elle doit sans aucun doute m'en vouloir de ne pas lui avoir fait comprendre que je désirais passer à l'action, seulement je l'ignorais aussi que c'est ce que j'allais faire.
? : " Beaucoup trop pour vous deux." Rétorque t-il en prenant son courage à deux mains.
Visiblement il semblait avoir retrouvé ses couilles. Il avait une façon bien spéciale de me regarder, comme s'il me craignait pas.
Daryl : " Qui est au commande de tout ce merdier ? " M'énervais-je, redoutant au fond la réponse.
L'homme au cheveux d'or continue de me fixer intensément de ses yeux noisettes. J'aperçois une lueur de peur dans son regard mais il réussit rapidement à la faire partir.
Daryl : " T'en à rien à foutre de crever c'est ça ? " M'impatientais-je en collant un peu plus le canon de mon arme contre sa tempe.
Je suis toujours au-dessus de lui, à califourchon, les genoux dans la boue. La position est certes très inconfortable mais je tenais à avoir mes réponses et si lui n'était pas prêt à m'en donner alors ça sera un autre.
