Nos survivants retrouvent enfin Alexandria après plusieurs années d'absence. Ils se souviennent d'une ville joyeuse et à l'abris de tout danger, malheureusement, le monde change et les gens aussi ...
Son frère est mort par ma faute. Mark est mort à cause de moi. Ces phrases résonnent dans ma tête depuis des heures maintenant. Je ne sais plus du tout où j'en suis à présent. Qu'est ce que j'suis censée faire de cette info moi ? Hein ?
Le jour se lève. J'arrive à voir la lumière passer à travers le bas de la porte. Les travaux semblent reprendre dehors. J'entends du bruit et des éclats de voix.
C'est donc à ça maintenant que se résume ma vie ? Je vais finir enchainée à ce foutu radiateur le restant de mes jours ou encore jusqu'à mourir de faim et de soif ? J'vais finir desséchée menottée à ce tas de ferraille qui me sert de colocataire maintenant ...Tu parles d'une fin glorieuse toi.
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La porte s'ouvre laissant entrer la lumière. Je plisse les yeux et tourne la tête de l'autre coté tellement ça m'éblouit.
Lorsque je me retourne, je reste étonnée de ne pas voir B. La jeune femme rousse s'avance vers moi sans un regard. Si j'me souviens bien elle s'est J. Ouais pas facile de s'y retrouver avec ces initiales. D'ailleurs pourquoi se surnommer ainsi ? C'est étrange tout de même.
Elle sort un flingue de sa poche arrière et le pointe sur ma tête. Je reste de marbre face à ce geste si soudain pourtant. On se fixe plusieurs secondes. De son autre main elle sort une clef de sa poche et me détache.
J : " Si tu tentes le moindre truc j'hésiterais pas une seconde à te trouer la cervelle." Me menace t-elle froidement tout en me détachant.
Une fois mes mains libérées, je me frotte les poignets. Ils étaient marqués par les menottes. Ca me faisait atrocement mal mais pas question de le lui montrer. D'un simple geste elle m'ordonne de me lever. J'obéis car j'ai pas vraiment d'autres options qui s'offrent à moi dans l'immédiat.
J : " Il semblerait que certaines personnes ici ressentent de la compassion à ton égard, sache que ce n'est pas mon cas bien au contraire même." M'explique t-elle tout en me poussant devant elle à l'aide de son arme pointée dans mon dos.
Moi : " Au moins c'est franc." Lâchais-je en me pinçant les lèvres.
Lorsque je passe la pas de la porte, le soleil m'éblouit mais le froid me surprends. Je n'avais qu'une simple veste sur moi. Je fais le geste de la resserrer contre moi mais l'arme pointée dans mon dos s'y enfonce encore un peu plus.
J : " Au moindre doute je tire." Me lance t-elle alors que je suis toujours de dos par rapport à elle.
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