Nos survivants retrouvent enfin Alexandria après plusieurs années d'absence. Ils se souviennent d'une ville joyeuse et à l'abris de tout danger, malheureusement, le monde change et les gens aussi ...
Je déglutis. Je souffle et ferme les yeux. Les hurlements continuent de résonner dans ma tête mais ce qui me reste le plus à l'esprit, c'est sa phrase ...
" Elles sont ici, les créatures "
Comment c'était possible ? C'était donc vraiment Elizabeth qui avait piégé ce foutue hôpital dans lequel on avait tous manqués de crever ?
Daryl : " Hey Rilley ! " M'appel t-il afin que je revienne à la réalité.
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Sa main est posée sur mon épaule. Il me secoue légèrement.
Je lève les yeux sur ce qui se passait devant nous. Les gens se battent, encore et encore. Des civils prenaient les armes et se rangeaient de notre coté, du coté des prisonniers. A croire que tout le monde ici ignorait ce qui se passait de l'autre coté de la ville.
Mes yeux passent partout. Ils se battent avec hargne et férocité, comme si leurs vies en dépendaient ... En même temps c'était le cas, pourtant, personne ne les avaient obligés à prendre les armes et nous rejoindre, mais ils l'avaient fait.
Un avenir était donc encore envisageable, voir même possible ... J'avais envie d'y croire, oh putain que oui j'avais envie d'y croire. C'était devenu vitale.
Je sens le regard brûlant de l'archer posé sur moi. Je tiens toujours fermement le talkie dans mes mains, comme si ce dernier pouvait s'envoler subitement.
Je relève l'appareil, le regard déterminé.
Moi : " On arrive." Lâchais-je en serrant les dents.
Je donnerais tout ce que j'ai pour avoir Elizabeth en face de moi car j'hésiterais pas une putain de seconde pour la balancer parmi ces foutues créatures qui sortaient de je ne sais quel putain de trou du cul !
J'accours en direction du bâtiment. Un rôdeur tente de s'interposer entre la porte et moi. Je sors ma lame et lui enfonce en hurlant dans le crâne.
Là j'suis prête à tout donner !
Je sens Daryl sur mes talons. Je l'avais pas consulté pour savoir ce qu'il pensait de la situation et encore moins quand j'avais pris la décision de rejoindre Rick et les autres.
Même si je voulais plus que tout venir en aide aux prisonniers à la base, j'avais pu constater par moi-même qu'ils s'en sortaient tous très bien et qu'à présent, ils avaient été rejoint par plusieurs habitants.
Cet élan d'humanité, cette soudaine entraide que j'avais pu voir de mes propres yeux me redonnait comme un second souffle de vie. J'étais remontée à bloc et j'espérais bien qu'Elizabeth en subirait les conséquences.
Je pousse la porte et je commence à courir dans le couloir. J'sais pas du tout où j'vais mais je perds pas une seconde pour parcourir le plus de distance possible.
