Je n'ai jamais écrit alors que j'étais triste, sûrement parce que je ne le suis pas si souvent que ça, mais là je suis triste, très triste même donc c'est le moment d'en faire l'expérience. Je ne vais pas raconter ce qu'il s'est passé, ça je le sais et c'est bien suffisant, je vais plutôt essayer de parler de mes émotions :
Je suis triste mais aussi très en colère contre une personne que je déteste actuellement : moi.
Tout est de la faute et je le sais très bien, et ça va sûrement avoir des répercussions. Demain, j'aurais le choix entre tout gâcher et tout gâcher, je sens que ça va être très éprouvant.
Le pire c'est que je n'ai personne à me confier, à qui raconter tout ça, c'est pour ça que j'écris d'ailleurs, et je pense que c'est le cas de beaucoup de personnes qui aiment écrire : on écrit car le papier est le seul à qui on peut se confier.
Ça paraît triste comme ça - et ça l'est sûrement un peu - mais au moins, ça évite les mauvais conseils et c'est sain. Enfin, sain, je ne suis pas sûre finalement, peut être qu'on est faits pour parler et pas pour écrire, dans ce cas là, ce serait beaucoup moins sain d'un coup.
Une autre hypothèse serait que les gens qui écrivent ont peut des autres. Et ça pourrait être vrai car, on sait déjà que c'est largement mon cas, mais en plus, récemment, j'ai rencontré quelqu'un d'autre qui écrit et il est très timide (presque plus que moi). Mais après, je ne peux sûrement pas juger sur deux personnes.
Le seule solution serait que je rencontre d'autres personnes et ça tombe bien parce que je vais perdre toutes celles que je connais déjà.
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Pensées Éparpillées
PuisiDes textes, des pensées, des idées. Mélangées et embrouillées. Une façon de penser, des questions, des réponses qui amènent à d'autres questions. De la tristesse aussi, des confusions, de la douleur. Le méli mélo de mon cerveau.