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J'arrive juste devant l'hôpital où m'attends Chifuyu sourire au lèvre et sac noir à la main

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J'arrive juste devant l'hôpital où m'attends Chifuyu sourire au lèvre et sac noir à la main.

J'ouvre la portière de son côté et le garçon se met à l'intérieur posant sur ses genoux son sac de vêtements.

- "je n'est pas pris grand chose, juste le strict minimum. On reste combien de jour ?"

- "quatres jours, tout est prévu là-bas tu as juste à te relaxer durant la route"

- "on va où ?"

- "en campagne pas loin, je connais un spot pas mal"

- "et pour le logement tu as fait comment ?"

- "ma grand-mère habite là-bas et elle a une maisonnette pas loin de chez elle pour les gens qu'elle reçoit je lui est demandé de me l'a réserver pour les quatres jours qui arrivent !"

- "et elle a accepté sans poser de question ?"

- "tu veux qu'elle me pose quelle genre de question ? Je ne fais rien de mal et puis personne n'est présent dans sa maison à part elle, mon grand est mort donc elle peu de visite. La voir va me faire du bien à moi mais aussi à elle, ça va lui faire un peu de compagnie pendant notre séjour"

Je mets une playlist juste avant de conduire ma voiture en direction de nos quatres jours de pause mais surtout de détente.

- "tu as vraiment une famille cool..." Je regarde du coin de l'oeil je bien prêt de moi.

Je pose l'une de mes mains sur sa jambe qui commence à trembloter.

- "elle peut devenir la tienne si jamais tu...fin on..."

- "si on sort ensemble ?" Un silence s'installe.

- "oui...fin je ne sais pas ton amour pour moi mais tu sais le mien te concernant.." je m'arrête à un feu.

- "oui...je le connais.."

- "après je te demande pas de m'aider, même si tu ne sors pas avec moi et qu'on est juste ami tu resteras quand même un membre de ma famille..." Il lève la tête vers moi.

- "comment ?"

- "bas je ne veux pas te laisser avec ta famille un peu...fin douteuse ?"

- "douteuse ?"

- "je veux pas dire ça méchamment mais je veux dire vue ce que te fais subir ton oncle et la réaction limite de ta tante je n'arrive pas à penser le contraire..."

- "tu n'as pas à être gêné, je ne dirais pas que je suis d'accord avec tes propos mais j'ai du mal à me dire que tu as raison...fin ça reste ma famille tu comprends ?"

- "oui je sais je ne veux pas que tu partes de celle-là mais je veux quand même te dire que si jamais tu as besoin de quelqu'un, d'une épaule ou même d'une famille saine je suis présent.."

L'inconnu des messagesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant