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[ dans la peau d'Ismael ]




Astaghfirullah , qu'Allah me fasse miséricorde, qu'il me pardonne, pas elle, pas encore, pas elle.. pitié.


j'avais jamais eu depuis le décès de ma mère une boule au ventre comme ça.





le coeur de Shad ne répondait plus.. mon unique raison de vivre, ne vivait plus.





mes mauvais actes, mon mauvais comportement j'avais tout tout tout provoqué. mais les mots me manquaient, que vais-je devenir ?



ou vais-je aller ? pitié Shad, réveilles toi.



j'étais sous les nerfs, en pleurs, hystérique, boulversé, blessé, triste face à la situation. J'aurai du tuer ce fils de pute. qu'est ce qu'il foutait la ? qui était cette fille qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau à Shad !?






[ dans la peau de Rebecca ]





j'étais étourdie, abasourdie par ce que j'avais pu voir, entendre. pourquoi cet homme qui paraissait proche de Shad connaissait mon père et pourquoi l'a t'il agressé ?



mon père tremblait sur la route, son regard vide.





: papa..





Papa : pas maintenant. il faut qu'on parte d'où on est, mais on reviendra.






: non.




c'était la toute première fois où je disais non à mon père. il a tellement toujours tout fait que je n'osais pas mais là c'était non.






Papa : pardon ?




: j'ai dis non, j'ai ma vie mon travail et mon avenir ici. j'ai besoin de prendre ma propre vie en main donc c'est non papa.





Papa : putain mais qu'est ce que tu as dans la tête !? tu veux montrer quoi ? hein !?




: je ne veux pas partir, j'ai ma vie là bas, un avenir à construire pour moi. je ne veux pas partir, pas cette fois.






Papa : je te demande pas ton avis, demain dès l'aube on sera parti point barre.





j'ai juste tourné les yeux. mon père était stressé, apeuré, je dirais même triste mais pour quelle raison en vrai ?





j'étais complètement perdue.





nous sommes arrivés quelques minutes après, il y avait la voiture de Shad sur le chemin. J'en avais des frissons, en espérant qu'elle puisse se réveiller.




en vérité, je me choquais moi même. j'ai été confronté à des départs brutaux et ça depuis ma tendre enfance, et même celui de ma mère ne m'a pas autant boulversé (que Dieu me pardonne, je devrais avoir même honte)

c'était comme si j'avais toujours connu cette fille, comme si c'était pas qu'une coïncidence mais bien Dieu qui nous rassemblait.




je m'endors sur ces interrogations, demain je travaille.







[ dans la peau d'Ismael ]





ShadOù les histoires vivent. Découvrez maintenant