13 - Je ne suis pas une ado amoureuse !

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J'ai joué à nouveau. C'est la première chose à laquelle je pense quand j'ouvre les yeux en ce lundi matin. Mon réveil ne s'est pas encore manifesté, j'ai donc encore quelques minutes de répit avant de devoir me lever et me préparer.
Hier soir, j'ai joué grâce aux mains de Louis qui guidaient les miennes. Ce n'était pas évident de réussir à former les accords ainsi alors nous n'avons émis que quelques notes. Mais c'était suffisant pour réchauffer mon cœur. Une seule minute a suffit à me libérer de cette tristesse, de cette douleur que je retenais depuis des mois. Une seule minute... Non. En fait, c'est une seule personne. Ce putain de Louis Tomlinson.
Nous avons cessé de jouer mais nous n'avons pas bougé pour autant. Je ne saurais vous dire combien de temps s'est écoulé pendant qu'il me serrait dans ses bras. Mon corps entier en a été apaisé. Quand son estomac nous a rappelé à l'ordre, nous avons regagné la cuisine pour grignoter quelque chose de rapide à préparer. Un passage par la salle de bain, puis nous nous sommes glissés dans mon lit. Allongé sur le dos, Louis m'a laissé me blottir contre son corps. Ses bras se sont refermés autour de moi, ses doigts ont emmêlé mes cheveux. Bercé par les battements de son cœur, le sommeil m'a très vite emporté.
Me voici donc à présent réveillé bien trop tôt. Ma position n'a pas changé, Lou me sert toujours d'oreiller. Je ne sais pas l'heure qu'il est et je n'ai pas envie de le découvrir. Je me sens bien contre cet homme. Un sourire aux lèvres, je repense à ses encouragements, ces mots qu'il a murmurés à mon oreille. ''Tu l'as fait. Et tu joueras bientôt seul. Regarde le chemin que tu as parcouru en seulement trois semaines. Tu peux être fier de toi. Je le suis. Zayn et Niall le seront aussi. Tu te reconstruis Haz. Tu es merveilleux.''

Le vibreur de mon téléphone me sort de mes pensées. Putain de réveil. Lentement, je me dégage de l'étreinte de Louis pour me lever. J'éteins mon réveil avant de me diriger vers mon dressing. Je me dirige vers la salle de bain en souriant, constatant que le châtain s'est totalement étalé dans mon lit. Une fois prêt, je me rends dans la cuisine pour préparer quelques pancakes pour mon invité. Je lui laisse un mot, lui indiquant de faire comme chez lui. Je dépose également un trousseau de clés pour qu'il puisse sortir au besoin.
Avant de me mettre en route, je décide de retourner dans ma chambre. Je fais en sorte de rester silencieux lorsque je me rapproche du lit. Me penchant en avant, je dépose un baiser sur le front de ce putain de Louis Tomlinson. Ce putain de chanteur trop attirant. Je fais demi-tour, prêt à aller travailler.

- « Passe une bonne journée au travail, mon ange..., marmonne-t-il, dans un demi-sommeil. »

Un énorme sourire étire mes lèvres. Je m'autorise à le regarder avant de quitter la chambre, mais il s'est déjà rendormi. Qu'est-ce qu'il me fait ? Nous nous connaissons depuis trois semaines et nous parlons réellement que depuis quelques jours. Comment peut-il réussir à me faire autant sourire ? À me rendre si heureux ?
En arrivant devant la boutique, je suis surpris par la présence de mon ami. Niall ne m'avait pas prévenu qu'il venait encore cette semaine. Je presse mon pas pour que nous puissions nous mettre au chaud. À peine entrés, l'irlandais se dirige derrière le comptoir pour mettre en marche l'ordinateur et préparer la caisse.
Je me charge de nous préparer une tasse de thé, puis je ramène les cartons des produits que nous avons reçus samedi. Avant de tout déballer, Ni' et moi nous installons dans la réserve pour boire notre boisson chaude. Pour une fois, il ne tente pas de me soutirer des informations. Et c'est tout aussi surprenant, mais je décide de me confier.

- « J-J'ai... Plus ou moins, joué ? Marmonnai-je, incertain.
- Quoi ?
- Hier soir, j'ai eu envie de jouer...
- Oh, sourit Nialler. J'ai cru que tu avais dit que tu avais joué. J'aurais trouvé ça génial. Mais que tu aies ressenti l'envie de le faire, c'est déjà pas mal.
- Eh bien... rougis-je.
- Tu as réellement joué ?
- Oui. Non. Pas vraiment... »

Ce putain de Louis Tomlinson - LarryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant