Ce putain de Louis Tomlinson - Larry

22 - Je veux des détails et je les veux maintenant !

Début de chapitre interdit aux plus jeunes 🙈🔞❤

Le châtain m'a laissé somnoler pendant de longues minutes – presque une heure –, totalement avachi sur son corps nu. Je l'ai vaguement entendu me demander de me lever. Je crois qu'il m'a dit vouloir prendre une douche. J'étais trop bien installé pour l'écouter. Il me semble avoir hoché la tête pourtant je n'ai pas bougé. Mais il faut croire que ce putain de Louis Tomlinson est plus têtu que moi.
Sans vraiment comprendre comment, je me suis senti basculer sur le côté jusqu'à rencontrer le sol. Cette fois-ci, je suis bien réveillé. Les yeux écarquillés, je le regarde exploser de rire. Il tente vaguement de me présenter des excuses mais ses mots meurent dans ses rires. Je me lève, pestant contre ce putain de chanteur. Sa joie reste bien présente tandis qu'il me suit jusqu'à la salle de bain.
Nous entrons ensemble sous la douche. Je feins de l'ignorer, allumant l'eau qui vient s'écouler sur nos corps. Je fais de mon mieux pour retenir mon sourire quand je lui fais face. Il tente de me voler un baiser mais je tourne la tête, lui présentant mon majeur. Amusé, il ne s'avoue pas vaincu, se collant à mon corps. Ses bras se glissent derrière ma nuque.

- « Je suis désolé, mon ange, sourit-il. Tu veux que je me fasse pardonner ?
- T'es un vieux pervers ! Ris-je.
- Eh ! Qui te dit que c'était une faveur sexuelle que je proposais ?
- Ton sourire et tes yeux qui m'ont regardé de haut en bas, peut-être ?
- J'aime simplement ce que je vois, répond-il, amusé.
- T'es un putain de beau parleur, Tomlinson !
- Et ça marche ? Rit-il.
- Un peu trop bien ! »

Son sourire resplendissant me retourne le cœur. Le rapprochant de moi, je m'empare de ses lèvres si désirables. Mes mains parcourent son corps, le redécouvrant avec tendresse. Et, finalement, il tombe à genoux devant moi. Baissant le regard vers lui, je rencontre ses yeux bleus si provocateurs. Ce putain de Louis Tomlinson aura ma mort.

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De sa main, il commence des va-et-vient d'une lenteur insoutenable sur mon membre gonflé. Je glisse mes doigts dans ses cheveux, sans chercher à le rapprocher de moi. Une chance pour moi, il le fait de lui même. Mon gland disparaît entre ses lèvres insolentes et je retiens ma respiration. Sans le lâcher du regard, je sens la chaleur de sa bouche envelopper ma longueur.
Il s'immobilise, plongeant son regard dans le mien. Ses mains se posent sur mes cuisses et il me pousse légèrement, faisant coulisser ses lèvres autour de mon sexe. Ses joues se creusent, me faisant soupirer de plaisir. Quand ses doigts glissent à l'arrière de ma jambe pour me rapprocher, je comprends ce qu'il souhaite. Et je dois dire que la simple idée fait tressauter mon membre.
Ma poigne se resserre sur son cuir chevelu, maintenant son visage. Et, lentement, je commence à mouvoir mon bassin. Je vois ses doigts se refermer sur son propre sexe tandis que je baise sa bouche chaude et humide. Mon plaisir me pousse à fermer les yeux mais je ne perds pas une miette des gémissements qui se répercutent autour de ma virilité. D'un coup plus brusque, mon gland vient heurter sa gorge et, sans même le voir venir, je me perds entre ses lèvres.
Pris d'un réflexe, je me retire, éclaboussant son visage de ma jouissance. Je rouvre les yeux pour pouvoir le contempler. Le dos appuyé contre la paroi de la douche, je le vois se caresser jusqu'à crier son plaisir. Son souffle est court mais un sourire étire ses lèvres quand il me regarde. Tendant une main vers lui, je l'aide à se relever. L'eau ruisselle toujours sur nos corps, le nettoyant de ma semence. Son corps vient s'écraser contre le mien. Nos lèvres se retrouvent dans un baiser aussi doux que lent.

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Il est plus de 19h quand Louis gare ma voiture devant chez lui. Je m'occupe des sacs contenant notre repas de ce soir tandis que lui récupère nos affaires dans le coffre. Affamés, nous oublions la partie visite pour pouvoir manger nos burgers. Une fois rassasiés, mon châtain me fait découvrir sa maison. Main dans la main, nous passons de pièce en pièce. Je commente tout ce que je vois, ce qui l'amuse beaucoup.
Je tombe amoureux de la décoration de son salon dans lequel il a accroché des vinyles de différents artistes. Il m'explique que c'est ici qu'il placera les deux pochettes qui se trouvent toujours dans mon sac. Mais ce qui me marque le plus, c'est la pièce qu'il a aménagé en espace musical. Un piano, plusieurs guitares et même un micro y sont installés. Cet endroit est magnifique.
Les dix jours que je vais passer dans cette maison promettent d'être merveilleux. Lou et moi avons convenu que je repartirai le mercredi de la semaine suivante. Il profitera de la fin de semaine avec ses sœurs avant de s'envoler pour les États-Unis. Après ça, je ne le verrai plus avant son concert, à Londres.
Avant de me décider, j'ai appelé Nialler pour m'assurer qu'il voulait bien s'occuper de la boutique en mon absence. Demain, nous n'ouvrons pas mais, les autres jours, il devra gérer seul. Bien sûr, l'irlandais a été ravi de se voir confier plus de responsabilités. Il m'a promis de me contacter au moindre problème. Mais je lui fais confiance.
Pendant le trajet, Lou m'a avoué qu'il avait eu beaucoup de mal pendant ses répétitions. Il m'a aussi dit qu'il avait peu dormi ces derniers temps. Ce n'est donc pas une surprise quand je le vois bailler à de nombreuses reprises. Demain, il continue les répétitions et cette fois, je veux qu'il soit reposé. D'autant plus que sa tournée n'est que dans deux semaines. Alors, sans lui laisser le choix, je l'entraîne vers sa chambre.
Déshabillé et dents brossées, nous nous glissons dans son lit. Je pousse un soupir de bonheur tant il est confortable. Nouveau bâillement de la part de mon châtain. Trouvant ma position, j'ouvre les bras vers lui pour qu'il vienne se blottir contre moi. Cette nouvelle habitude que nous créons sera la première à me manquer après son départ.