15 - Tu ne lui arriveras jamais à la cheville

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Il se pourrait que la fin de ce chapitre ne soit pas conseillée aux enfants 😇🙈❤

Ce soir-là, mes amis se sont invités à manger chez moi. Pour le plus grand plaisir du chanteur, ils ont même ramené des menus de McDonald's. Nous avons mangé dans la cuisine et j'ai eu l'immense surprise de trouver une affiche collée sur mon frigo, récapitulant nos stupides règles. J'ai beaucoup ri en voyant les commentaires ajoutés par ce putain de Louis Tomlinson.

1- Ne plus s'embrasser (même si Hazza me supplie)
2- Ne plus être tactiles (même s'il se promène nu devant moi)
3- Ne plus dormir ensemble (lui a promis, moi je reste convaincu que ce n'est pas une bonne idée)

Partie réservée à Harry

4- Ne plus dire que je lui appartiens (il niera, mais il l'a vraiment dit !)
5- Arrêter d'être aussi sexy (putain, tu l'es un peu plus chaque jour !)

Cette affiche a amusé Nialler. Zayn, lui, n'a pas pu s'empêcher de me prendre à part pour discuter de ces règles et de ces baisers que nous avons échangés. Sur le moment, cette discussion m'a énervé. Pourtant, je ne lui ai rien dit. J'ai même tenté de le rassurer. Car au fond de moi, je sais qu'il s'inquiète simplement de me voir déprimer. Il veut me protéger parce que je compte pour lui. Oui, je vais en souffrir. J'en suis conscient. Mais j'ai le droit aussi de profiter. De vivre...
La journée de mercredi est très vite passée. Nialler et moi avons travaillé et, ayant reçu un nouveau piano, nous avons dû réaménager le magasin. Zayn, lui, est parti dans l'après-midi chez sa mère. Il y reste jusqu'à samedi. Le soir, épuisé, je me suis rapidement mis au lit. Ma guitare en main, Louis est venu s'installer avec moi. Il a continué à travailler sur ses prochaines chansons, me berçant tout doucement.
Il est à présent 12h30. Nous sommes jeudi et nous venons de fermer la boutique. Après un bref câlin, Nialler se dirige vers son véhicule. Quant à moi, je rentre à pieds. Au moment où j'allais entrer dans mon bâtiment, une main saisit mon poignet. Je me retrouve face à un Nate, bien amoché.
Son visage est recouvert de bleus et du sang semble avoir séché au coin de sa bouche. Que lui est-il arrivé ? Sûrement trop gentil, je commence à m'inquiéter pour lui.

- « Nate ! Que s'est-il passé ?
- C'est ton connard de nouveau petit ami. Il est violent, Harry. Tu ne devrais pas aller le voir.
- Quoi ?
- Ce gars, qui vit avec toi. C'est lui qui m'a fait ça. »

Je ne peux pas le croire. Pourquoi Louis l'aurait frappé ainsi ? Je ne le connais peut-être pas depuis longtemps, mais je ne pense pas qu'il en soit réellement capable. En plus, il mettrait sa carrière en danger s'il frappait le premier venu. Fronçant les sourcils, je me libère de sa poigne d'un mouvement brusque.

- « Ce n'est pas possible. Il ne ferait pas ça.
- Eh bien, ne me crois pas. Tu verras bien par toi-même quand il lèvera la main sur toi.
- Il n'est pas comme toi. Lui me respecte. Il m'apporte son soutien et il fait tout pour que je sois heureux. Je peux comprendre qu'il te rende jaloux. Tu ne lui arriveras jamais à la cheville Nate. Maintenant, dégage d'ici. Et fous nous la paix. Si je te recroise dans le coin, je porte plainte pour harcèlement. »

Il tente de m'impressionner avec son regard noir mais je ne flanche pas. Finalement, il se résigne et rebrousse chemin vers son véhicule garé au bout de l'allée. Je m'empresse d'entrer dans mon bâtiment et de regagner mon appartement.
Tout est calme à la maison. Je pousse un long soupir, me dirigeant vers ma chambre. Le châtain dort encore, ce qui n'est pas surprenant sachant qu'il s'est couché vers trois heures du matin. Et il aurait veillé plus tard si je ne m'étais pas réveillé dans la nuit. Poussant un long bâillement, je lui ai demandé de venir se coucher. Il m'a souri, puis il a déposé ses feuilles avant de venir me serrer dans ses bras.
D'un pas léger, je m'approche du lit sur lequel je m'assois. Mes yeux viennent admirer son corps dénudé, s'attardant sur les tatouages de son torse et de son bras. Ne sachant pas résister, je glisse une main dans ses cheveux, entortillant ses mèches lisses. Un sourire étire ses lèvres tandis qu'il ouvre un œil.

Ce putain de Louis Tomlinson - LarryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant