Ce putain de Louis Tomlinson - Larry

19 - Je ne les déteste plus

Bon je ne peux pas vous laisser sur cette fin, alors j'enchaîne mais c'est le dernier avant demain soir ou vendredi 😂😘

🎧🎤

- « Je n'accepterai pas que tu le fasses souffrir à nouveau.
- Ce n'est pas prévu.
- Que tu l'aies prévu ou non, j'en ai rien à foutre, répond-il, sèchement. Tu l'as dégagé de chez toi comme une merde et tu te permets de revenir la bouche en cœur. Si lui ne t'en veut pas, ce n'est pas mon cas. Ce que tu as fait a eu des conséquences. Avec tes conneries, à le laisser approcher puis à le repousser, tu l'as blessé. Je ne compte plus le nombre de fois où il s'est insulté pour t'avoir forcé la main. Il s'est persuadé qu'il avait abusé de toi, qu'il en avait trop fait. Mais le fautif, c'est toi. Louis est quelqu'un de sensible mais il est surtout honnête. Il s'est remis en question alors qu'il n'a strictement rien fait de mal. Et nous le savons, tous les deux !
- Je ne lui ai rien reproché, me défendis-je.
- Encore une fois, j'en ai rien à foutre. Tes raisons, tes excuses, ce n'est pas à moi que tu dois les présenter. Garde simplement en tête que, si tu merdes à nouveau avec lui, je ne resterais pas aussi silencieux que ces dernières semaines.
- Tes menaces ne m'impressionnent pas. Ce qu'il se passe entre Louis et moi ne concernent que nous. »

Je comprends totalement pourquoi ce Liam est venu me parler. Il tient beaucoup à ce putain de Louis Tomlinson et c'est pour ça qu'il me tombe dessus ainsi. Cependant, mon égo et ma fierté me poussent à me braquer. Qu'il veuille protéger son ami, c'est une chose. Mais il n'est personne pour me menacer ainsi. Je le sais déjà, c'est totalement idiot, mais je me renfrogne quand même. Je le vois ouvrir la bouche, prêt à me répondre. Mais il en a assez dit. Il veut se mêler de mes affaires, très bien, mais je ne vais pas le laisser me faire la morale sans réagir. Comme si je n'étais qu'un gamin désobéissant.

- « Je n'ai pas terminé, le coupai-je. Nous sommes d'accord sur un point, Louis est vraiment exceptionnel. Il mérite quelqu'un qui pourra lui rendre au centuple tout ce que lui nous apporte. Et je n'ai pas été cette personne, je te l'accorde. Par contre, je suis bien décidé à le devenir. J'ai fait des erreurs, c'est vrai, mais ça m'a donné une sacrée leçon. Et je sais que je ne referai pas les mêmes conneries.
- Tu ne le mériteras jamais.
- Ce n'est pas à toi d'en juger. Je sais que je peux le rendre heureux.
- Tu sembles bien sûr de toi.
- Je le suis, oui. Et si tu veux savoir, je suis aussi très têtu et possessif. Je ne compte pas laisser ma place à qui que ce soit.
- Je ne suis pas ton rival, Harry. Lou est mon ami. Je te dis ça car j'ai vu son état, après ton comportement de petit connard. Tu n'as pas donné de nouvelles pendant des semaines. Et pendant ce temps, c'est moi qui ramassais les morceaux.
- Parce que tu crois que ça m'a fait plaisir qu'il s'en aille ?
- Tout va bien, ici ? Demande Lottie, arrivant sur la terrasse.
- Oui, parfaitement Lot', sourit Liam.
- C'est ça, prends moi pour une conne Payno. Louis et moi vous avons entendus discuter. Il faut dire que vous n'avez pas été très discrets.
- Désolé, Lottie. Où se trouve Louis ? Questionnai-je.
- Il est monté dans sa chambre. Je ne suis pas sûre qu'il voudra vous parler pour l'instant.
- Je vais tenter quand même. »

Je me lève, cédant ma place à la jeune fille. Elle m'adresse un sourire d'encouragement qui me réchauffe le cœur. J'ai l'impression d'avoir une alliée ici, et ça me ravit. Arrivé à l'étage, je tape à la porte entrouverte de la chambre de Louis. Il est allongé dans son lit, sur le ventre, la tête écrasée contre les oreillers.
Je ne peux m'empêcher de le trouver adorable. Même s'il est littéralement en train de bouder. Il doit remarquer le sourire qui étire mes lèvres car il m'adresse son majeur. Puis il tourne la tête dans la direction opposée. Très bien, il ne veut pas me parler mais je ne compte pas le laisser bouder ainsi. Je pousse la porte pour pouvoir entrer et la referme délicatement derrière moi.
Le châtain pousse un soupir, ayant sûrement entendu mes pas. Je l'ignore et m'approche du lit sur lequel je m'assois, une jambe sous mes fesses. Mes doigts glissent le long de son dos, recouvert de son t-shirt noir. Il ne me repousse pas et je prends ça pour une victoire.
Cherchant à le faire réagir, je me penche en avant pour déposer de doux baisers sur son épaule, puis sa nuque. Cette fois-ci, il me pousse – difficilement – sans pour autant se redresser. Putain de Louis Tomlinson grognon !