Narnia : Pour toujours et à jamais Tome 2

Chapitre 5 : La décision du sacrifice

Une situation des plus stressantes, emplie d'angoisse et de terreur ; le genre d'atmosphère a évité à tout prix.

- Cam : "Ne vous approchez pas d'elle ! Je vous l'interdis !" cria-t-il à Locke et John.

- Locke : "Crois-tu que tes menaces me font peur, petit ? Tu te sens supérieur, car tu as gagné le premier round, c'est ça ? Et bien, figure-toi que la roue tourne et malheureusement pour ton petit cœur, mais cette jeune fille est à moi, ou plutôt à mon frère. Alors je te conseille de t'en aller avant que je ne décide qu'une autre personne paye à ta place, comme ta nièce, par exemple."

- Cam : "Ne vous avisez pas de toucher à ma famille !" dit-il en sentant monter sa colère.

- Athéna : "Cam ! Cam, je t'en prie ! Écoute-le ! Va-t'en !" dit-elle en l'implorant.

- Ophir : "Cam, on ferait mieux de..."

- Cam : "Non ! Cette histoire a assez duré ! Elle ne vous appartient pas ! Rendez-lui sa liberté !"

- Locke : "Allons, mon garçon ! Ce n'est pas parce que quatre petites nymphes affirment que tu es un roi que c'est la vérité. Tu sais à peine te servir de tes poings et ne parlons pas de tes techniques de combat, elles sont encore plus pitoyables. Où est donc passé le brillant esprit cartésien, celui qui ne croit quand ce qu'il voit ?"

- Cam : "Assez !"

- Locke : "Tu m'as l'air encore plus en colère que la première fois où nous nous sommes retrouvées dans cette situation. Tu t'en rappelles ? Elizabeth agonisant dans tes bras, implorant de l'aider à rejoindre l'océan. Qu'est-ce qu'elle a fait pour te remercier ? Elle t'a laissé tomber."

- Cam : "Taisez-vous !"

- Locke : "À moins que ce soit le fait que tu ne te rappelles plus avoir eu un fils qui te contrarie à ce point. Cette vie de château si parfaite, sans soucis ; serais-tu naïf à ce point ? Au point de croire aux miracles de l'amour et de la bonté d'âme. Allons, mon cher ! Tu vaux mieux que ça." dit-il en souriant sournoisement.

- John : "Alors c'est donc vrai ? Narnia, le bébé et tout le reste ?" dit-il en se retournant vers les nymphes.

- Azura : "En effet. C'est la pure vérité. Ce monde n'est pas le nôtre, ni le leur désormais. Il faut que l'on retourne d'où on vient."

- Artémis : "Si vous aimez réellement Athéna, vous devez la laisser partir, lui rendre sa liberté et accepter que son cœur appartienne à quelqu'un d'autre."

- John : "Je... Je... Je ne sais pas si..."

- Locke : "Allons, John ! N'écoute pas ces sottises ! Tu as travaillé trop dur pour t'arrêter en si bon chemin ; tu ne peux pas faire marche arrière, tu ne peux pas abandonner si près du but. Tu dois aller jusqu'au bout ! Tu dois accomplir ta destinée !"

- Madrynna : "John, écoutez-nous ; vous avez le choix à présent. Vous avez la chance de pouvoir réparer vos erreurs. Libérer la princesse et avoir le droit à la rédemption ou assumer les terribles conséquences de vos actes méprisables. Alors, faites le bon choix, par amour pour Athéna, et même pour vous-même !"

- Locke : "JOHN !"

Ce jeune sorcier, pourtant si sûr de lui au début de son projet, ne l'est plus tellement que ça. Il est pris d'une terrible réflexion ; il ne sait plus quoi faire, ni qui écouter. Quel chemin doit-il prendre ? Dans les deux cas, le jeune sorcier sait qu'il sera perdant.

- Locke : "John, ne t'avise pas de..."

- John : "Bien..." dit-il en agitant ses mains dirigeant son regard vers Athéna.