𝐣𝐮𝐬𝐪𝐮'𝐚̀ 𝐋𝐨𝐥𝐚. [EN PAUSE]

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🤍.

Je suis rentrée dans ma chambre avec une grosse envie de vomir, il me dégoûtait, il me dégoûtait déjà mais là c'était encore pire. Le lendemain de cela Nadeer s'est ramené dans ma chambre, j'étais allongée mais je me suis directement redressée, il s'est avancé vers mon lit et sans rien dire il a posé sa tête sur mes genoux, ça m'avait surpris.

- Euh ?

- Ne dis rien. Berces moi s'il te plaît, j'ai besoin de dormir.

- Parce que t'as pas dormi ?

- Mon amour, c'est moi qui pose les questions.

Je regardais dans le vide mais par moment je le regardais avec une de ces haines, je voulais tellement l'étouffer avec mon coussin. Les larmes ont commencé à couler, je me sentais tellement prisonnière.

- Tu pleures Malaïka?

Je voulais tellement l'insulter et lui dire que je voulais rentrer chez moi.

- C'est rien, t'inquiètes.

- Hum ...

Il se redresse , dépose un baiser sur mon front en me disant qu'il m'aime. Et là, sans m'en rendre compte je sors une bêtise.

- Nadeer est-ce que les hommes qui étaient là hier sont toujours ici ?

Il me regarde directement attrape ma mâchoire et me menace :

- Comment tu sais ça toi ?!

- Bah ...

- Bah quoi ?! Pourquoi tu me parles d'hommes déjà?

- ...

- Tu m'espionnes maintenant ?

- ...

- Mets toi à genoux.

- Nadeer non ...

Il m'a tellement hurlé dessus que je me suis vite exécutée, je me suis mise à genou, j'ai su que ça allait être ma fin quand il a enlevé la ceinture de son pantalon pour me fouetter, il a utilisé ses pieds, ses mains pour me maltraiter. Je pleurais, je le suppliais d'arrêter en lui disant que c'était la dernière fois que je parle d'hommes mais rien n'y fait, il continuait de me tabasser, cet homme est tellement cruel, y a même pas 20 secondes il disait qu'il m'aimait ...

- Hurles autant que tu veux ! Y a personne qui viendra à ton secours !

J'avais plus aucune force, je commençais à me laisser faire, quand il a vu que je ne répondais plus il m'a laissé, seule, inconsciente et sans scrupule il s'en est allé.

Il m'a fallu une bonne demi-heure pour pouvoir me relever, j'avais extrêmement mal au crâne. Mon œil était gonflé, ma bouche pareille et j'étais ouverte au niveau de l'arcade sourcilière. Je suis partie dans la salle de bain , j'ai pris une bonne douche froide en pleurant toutes les larmes de mon corps. J'ai mis une simple robe et je me suis allongée sur le lit.

- Madame ?

- Pas maintenant, Asma je suis pas d'humeur ...

- Je viens de la part de monsieur ...

Je me lève directement, j'ai vu l'étonnement dans son visage quand elle m'a vu bien amochée. J'ai pris des claquettes et je suis sortie de mon appartement. Il m'appelait pour le dîner, on a tous l'obligation de venir dîner avec lui, cette fois-ci c'était chez Zeynab. À l'entrée de l'appartement Nadeer m'attendait, avec lui il y avait Shâm, Alexis et Fouad avant même que nos regards avec Shâm puissent se croiser Nadeer se met devant moi, pour me regarder. Il me lance discrètement :

- Tu es bien amochée Malaïka, tu vois ce que tu me fais faire ?

Je n'ai rien dit, les autres sont rentrés et je suis restée avec Nadeer. Je n'ai rien compris, il me prend dans ses bras et me serre très fort.

- Ne me rend pas fou, Malaïka, ne me rend pas fou.

- D'accord ...

Nous avons mangé tous ensemble, chose qui ne se fait pas normalement. Les femmes mangent toujours entre elles. Tout le monde avait remarqué mon visage mais personne ne s'en souciait, c'était normal ici. Je voulais tellement parler à Shâm avant qu'il rentre en Europe mais je n'avais pas pu, ce n'est qu'à la fin seulement que j'avais trouvé un moyen de lui adresser la parole. Il était dans la cuisine il n'y avait personne d'autre que nous.

- Ça va ?

Je n'ai pas eu le temps de répondre Malheureusement, Alexis s'était ramené et ils devaient absolument prendre leur avion, c'était la dernière fois que je voyais Shâm. Son visage allait me manquer, il est beau Shâm, il a un teint couleur ébène et des traits fins avec des yeux marrons clairs.

- Au revoir, Malaïka !

- Au revoir, Alexis ...