Je ne sais pas comment tout a commencé. Tout ce que je sais, c'est que je ne pensais pas en arriver là où je suis aujourd'hui. Comment une femme ne cherchant qu'à vivre de sa passion, sans se préoccuper de l'amour, peut se retrouver aussi brisée à cause d'un simple humain ? Pour le savoir, il faudrait revenir quelques temps en arrière.
Toutes les histoires commençant par il était une fois se finissent bien, on va donc commencer par là en espérant que ça soit une fois de plus le cas. Il était une fois, une jeune femme, en l'occurrence moi, qui aimait la danse plus que tout. Je passais mes journées à danser, parfois même mes nuits puisque j'étais insomniaque. J'étais le genre de personnes à écouter seulement à moitié en cours, la tête dans les nuages, à penser à de prochaines chorégraphies et à ce que je pourrais bien faire pour vivre de ma passion. J'avais pensé à devenir idol, cependant ma voix n'allait pas en accord avec ça de mon avis. Sans aller jusqu'à dire que je chantais comme un manche, je n'avais pas une très belle voix, du moins pas assez pour devenir chanteuse. Et devenir danseur professionnel était quelque chose d'extrêmement compliqué, trop à mon goût.
Autant dire que je n'en menais pas large quand on me demandait ce que je voulais faire de mon avenir. Je n'était pas très travailleuse, penser continuer mes études après le lycée était inenvisageable pour moi. Et c'était bien là mon plus gros problème. Je n'étais pas du genre assidue et bosseuse, j'aimais que les choses viennent à moi sans avoir à lever le petit doigt, malheureusement la vie ne fonctionne pas comme ça. J'ai dû à un moment m'y mettre, sous la menace de mes parents, qui avaient choisi mon avenir à ma place, en ayant marre de me voir toujours repousser le choix que j'aurai à faire.
Ils ne m'ont pas forcé à rejoindre de grandes écoles ou faire de longues études pour être médecin, avocat ou autre, ils m'ont plutôt inscrit à des auditions pour entrer dans une grande agence du monde de la musique. J'avais voulu ne pas m'y présenter et rester au chaud sous ma couette, ou à danser dans ma chambre comme j'en avais l'habitude, mais j'étais menacée de me retrouver à la rue alors j'avais bien été obligée d'y aller quand même. Et par ce que j'appelais un miracle, bien que je le regrette maintenant, j'avais été retenue. Les jurys avaient trouvé que j'avais certes une voix très ordinaire pour le chant, mais qui, avec de l'entraînement et du travail, pourrait faire je cite « des merveilles » si je devenais rappeuse, en plus de mes compétences en danse.
C'est comme ça que je me suis retrouvée à la JYP en tant que trainee. Et la charge de travail était horrible. Le rythme était infernal, mes parents me menaçaient constamment pour me forcer à ne pas abandonner, et il faut croire qu'avec un peu de bonne volonté j'étais capable de beaucoup, puisque j'avais assez rapidement été sélectionnée pour faire partie d'un groupe de filles, le prochain à être révélé au grand jours. Et je crois que c'est à partir de là que tout à commencé à aller mal.
On m'en demandait plus, toujours plus, je n'étais plus assez fine malgré tout le sport que je faisais, je ne mettais jamais assez d'énergie malgré le peu d'heures de sommeil dont je bénéficiais, on ne me trouvait pas assez travailleuse alors que j'avais fait un grand travail sur moi pour éloigner ma flemmardise et me donner les capacités d'accomplir ce que je voulais, la pression psychologique était insoutenable. Et c'est là que tu es arrivé. Un soir, après m'être prise une nouvelle vague de critiques censée me pousser à en faire toujours plus, j'avais craqué. J'inquiétais déjà les autres filles de mon groupe et culpabilisais pour cela, puisqu'elles étaient moins attentives à cause de moi et se prenaient à leur tour plus de remarques, alors je n'étais pas rentrée au dortoir pour pleurer. Je m'étais cachée dans un coin de l'agence, mais il faut croire que mes amis avaient raison quand ils disaient que j'étais nulle à cache cache puisque tu m'avais trouvé directement.
Je ne comprend toujours pas pourquoi tu m'as aidé. Nous étions de parfaits inconnus, et pourtant tu m'as rejoins. Tu t'es simplement assis à côté de moi, sans parler, et m'as prise dans tes bras. Jamais je ne m'étais sentie aussi bien qu'à cet instant. J'avais eu l'impression que tous mes problèmes s'étaient envolés. Je te connaissais un petit peu, puisque tu faisais partie d'un groupe ayant débuté peu de temps avant, j'avais au moins ton nom. Et il était resté gravé dans mon cerveau. On ne s'était pas adressés la parole ce soir là, et une fois que je m'étais calmée nous étions repartis chacun de notre côté, toujours sans un mot. Mais c'était ensuite devenu un rituel. Quand j'allais mal, j'allais au même endroit, et à chaque fois tu finissais par me rejoindre, que je pleure ou non.
On avait fini par se parler, on discutait de tout et de rien, et même quand tout allait bien on se rejoignait le soir dans notre coin. J'avais fini par tomber amoureuse de toi, et quand j'avais enfin eu le courage de te l'avouer tu m'avais dis que c'était réciproque. Si tu savais à quel point j'étais heureuse ce jour là ! On avait décidé d'être ensemble, malgré tous les problèmes que cela pouvait entraîner, bien qu'on se cachait de tous. Encore une fois, il fallait croire que je n'étais pas très bonne à cache cache puisque les membres de mon groupe avaient vite découvert ce secret. Ceux de ton groupe aussi d'ailleurs, et malheureusement pour nous pas que.
Des sasaeng nous avaient repérés une fois, alors que nous nous rendions dans un petit café pour fêter l'annonce officielle sur les réseaux sociaux du début de mon groupe. Des photos de nous avaient très vite fait le tour de ces même réseaux, et avec avaient amené leur lot de haine. Certains messages dirigés vers toi, les fans ne comprenant pas comment tu pouvais être en couple sans penser à elles, mais encore plus envers moi.
Comment pouvais-je oser sortir avec toi, sortir avec leur oppa ? Je ne te méritais pas après tout. J'avais essayé de faire abstraction de toute cette haine, mais je n'en étais pas capable. Le patron de notre agence avait également vu les photos, et nous avait demandé de rompre pour effacer toutes les rumeurs de couple et ne pas porter préjudice à nos 2 groupes. Il comptait faire passer cette sortie pour une sortie entre amis, une sortie initialement prévue à plusieurs, mais pour cela il fallait qu'on ne nous voit pas proches de nouveau.
Et tu avais accepté. Tu as préféré choisir ta carrière, ton groupe plutôt que moi. Et à ta place j'aurai certainement fait le même choix. Mais que ça vienne de toi m'a brisé le cœur, déjà fissuré par toute la haine que je m'étais prise de tes fans. S'en était même trop. Je continuais à recevoir ce genre de messages même après le communiqué officiel de la JYP, et tu n'étais pas, plus là pour m'aider à gérer mes émotions et à passer au dessus de tout cela. Je ne mangeais plus, puisque certains me disaient grosse, je dormais encore moins qu'avant, mes nuits se passant en permanence en compagnie de cauchemars, et je passais mon temps à danser pour extérioriser. Le problème c'est que mon corps n'était pas en accord avec moi.
Il avait besoin de nourriture, de sommeil et d'énergie, tout ce que je ne lui fournissait plus. J'étais moins performante, les critiques de mes entraineurs qui avaient cessé plus tôt avaient repris de plus belle, et je m'enfonçais dans ce qui ressemblait grandement à une dépression, en essayant toujours plus de le cacher aux autres.
Je ne peux plus tenir comme ça. C'est trop pour moi. Mon groupe n'a pas encore fait son premier comeback que je suis déjà détestée de tous, on me pense incompétente et je le suis sûrement comme je l'ai toujours été dans tout ce qui me demandait des efforts, et en plus de ça je n'ai plus ton amour pour m'aider à surmonter les obstacles sur ma route. Je ne te croise plus du tout, comme si tu n'existais plus, alors c'est normal que tu ne saches pas tout ça. Ne t'en veux pas, s'il te plaît. Tu as fais ce qui était le meilleur pour toi et les garçons, et j'en suis heureuse, grâce à toi je n'ai pas à culpabiliser pour vous. J'ai décidé de quitter l'agence et le monde de la musique, et j'écris cette lettre parce que tu mérites de savoir pourquoi je le fais. Je ne pense pas te recroiser un jour, je ne pense même pas rester à Séoul, alors je te souhaite le meilleur et le succès pendant de nombreuses années. Prend bien soin de toi et des autres, et qui sait, peut être qu'un jour nous serons de nouveau réunis...
A mon premier et je le pense dernier amour, à l'idol qui a prit possession de mon coeur sans vouloir me le rendre.
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Bonjour à toutes les personnes ayant lu ce petit texte. J'espère qu'il vous a autant plu qu'il ne me plait. Je n'ai pas laissé de nom à la fin, parce que je veux que vous puissiez vous imaginer n'importe quel idol, mais bien sûr je vois une personne en particulier alors si vous voulez le savoir n'hésitez pas à me le demander en com ou en privé ^^
Ce texte fait partie des premiers que j'ai écris dont je suis fière, puisque je n'écris pas énormément, bien que l'envie se fasse de plus en plus forte, alors j'espère également que vous apprécierez encore plus les prochains.
à bientôt je l'espère <3
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𝑺𝒘𝒆𝒆𝒕 𝑻𝒆𝒙𝒕𝒔
Fanfiction« 𝑃𝑢𝑟𝑝𝑙𝑒 𝑖𝑠 𝑡ℎ𝑒 𝑙𝑎𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑙𝑜𝑟 𝑜𝑓 𝑡ℎ𝑒 𝑟𝑎𝑖𝑛𝑏𝑜𝑤, 𝑃𝑢𝑟𝑝𝑙𝑒 𝑚𝑒𝑎𝑛𝑠 𝐼 𝑤𝑖𝑙𝑙 𝑡𝑟𝑢𝑠𝑡 𝑎𝑛𝑑 𝑙𝑜𝑣𝑒 𝑦𝑜𝑢 𝑓𝑜𝑟 𝑎 𝑙𝑜𝑛𝑔 𝑡𝑖𝑚𝑒 » BTS V ******** 𝘝𝘰𝘪𝘤𝘪 𝘶𝘯 𝘱𝘦𝘵𝘪𝘵 𝘳𝘦𝘤𝘶𝘦𝘪𝘭 𝘥𝘦 𝘵𝘦𝘹𝘵𝘦 𝘦́...