Chapitre 7- Le sac

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Le lendemain Aurélien devait aménager chez lui dans la soirée.

Guillaume avait hâte de son arrivée et ne cessait de regarder l'heure impatiemment.

« Et si il n'appréciait pas vivre avec moi ? » angoissait-il

Contrairement à chez l'autre son appartement était terriblement triste et ne comportait aucune décoration joyeuse.

Il était certains que l'arrivée d'Aurélien rendrait sa vie plus heureuse il l'a rend déjà plus heureuse d'ailleurs.

Rien que le fait de le voir et de lui parler lui procurait tellement de bonheur, il avait envie de le garder à ses côtés pour l'éternité.
Il n'avait jamais ressentit ce genre de choses pour personne.

Quand le plus jeune sonna enfin, il se précipita à la porte pour lui ouvrir.

-« Me voilà ! » dit joyeusement Aurélien en entrant, un grand sourire aux lèvres.

Ce sourire putain

Guillaume l'accueillit, l'aidant à se décharger de ses deux sacs.

« Il n'a vraiment pas beaucoup d'affaires » constata t-il

« Il ne te manque rien ? » osa t'il lui demander

Aurélien rougit et se grattant la tête affirma gêné :

-«  Oui tout est là »

Le plus vieux se sentit bête et changea de sujet, lui faisant visiter son appartement.

Mais alors qu'il avait cessé d'y faire attention, il remarqua que un des deux sacs du plus jeune était orné d'une broderie à moitié arrachée « clinique courage ».

« Qu'est ce que c'est que ce truc ? » s'inquiéta-t'il.

Il fit mine de n'avoir rien vu et invita l'autre à prendre une bière.

Même si il essayait de ne pas y penser pour le moment, le plus vieux ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour l'autre.

« Il cache quelque chose »

Quand ils eurent finit, ils installèrent ensemble le canapé pour que Aurélien puisse y dormir.

Guillaume était gêné de le faire dormir ici mais la pièce qui devait être la chambre du plus jeune n'était pas encore prête à l'accueillir, ne comportant pas de lit.

Cela ne semblait pas embêter l'autre qui faisait ses draps en sifflotant.

« Il est adorable »

Guillaume se perdait à le contempler. Il détaillait chaque trait de son visage, ses yeux, son nez, son grain de beauté au dessus des lèvres, ses lèvres...

« Ses lèvres »

Il ne pouvait en détacher le regard.

L'autre semblât finalement le remarquer et, tout en rougissant, il passa sa mèche blanche derrière son oreille.

-« Bon tu as tout ce qu'il te faut, je vais me coucher il se fait tard » dit Guillaume en se raclant la gorge «bonne nuit Aurél »

Aurélien sourit tendrement au surnom qu'il venait de lui donner et, se glissant sur la pointe des pieds, déposa un minuscule baiser sur la joue du plus vieux.

« Bonne nuit Guillaume » murmura t-il

L'intéresse aquieça, le rouge aux joues et sortie de la pièce rongé par une douce chaleur venant de son bas ventre.

Putain

OrelXGringe-EnsembleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant