Chapitre 14 - Étreintes

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Aurélien avait déposé ses lèvres contre les siennes, et ils échangèrent un baiser tendre et maladroit.

Guillaume ne souvenait pas avoir connus de baiser aussi doux et il fermait les yeux pour mieux le savourer

Il ne pouvait détacher ses lèvres de l'autre et renforça son étreinte pour le coller un peu plus à lui.

L'odeur suave et enivrante du plus jeune, ses bras autours de son cou et leurs bassins balançant l'un contre l'autre de gauche à droite au rythme de la musique avaient appelés à d'autres baisers dans un besoin immédiat de sentir l'autre contre soi.

Encore plus proches, toujours plus proches jusqu'à ne faire qu'un, ils s'embrassaient sans retenus, dans des échanges plus sauvages et brusques que les premiers.

Peau contre peau, hanches contre hanches et langue contre langue.

« Putain de merde » pensait le plus grand qui perdait complètement les pédales dans leur étreinte folle, passant ses mains le long du corps du plus petit qui s'agrippait à lui.

Soudain Aurélien se détacha, alletant et glissa vers l'arrière, rattrapé de justesse par son ami.

-« Je,je me sens, pas bien » confia t'il entre des respirations saccadées et le regard perdu.

Guillaume lui jette un rapide coup d'œil inquiet pour l'inspecter, j'aurais pas du le laisser tant boire, se reprocha t'il avant de le prendre dans ses bras pour le mener hors de la boîte.

Claude le rejoint et l'aida à maintenir le plus petit :

-« Qu'est ce qu'il se passe » demanda t'il soucieux et perdant son humour habituel.

Guillaume le scruta quelques instants, inquiet que l'autre est surpris leurs échanges tout juste arrêtés, mais Claude ne semblait pas avoir remarqué quelque chose.

-«  Ça va aller, il a juste trop bu, c'était trop pour lui ce soir » finit par répondre celui au bonnet.

Claude acquiesça et les accompagna jusqu'à la sortie.

-« Soigne bien ta princesse, » dit-il dans une accolade « je déconne pas » ajouta t'il ensuite avant de les laisser, Aurélien reposant dans les vapes contre le torse du plus grand.

Tout cela était passé comme une tornade, il ne comprenait pas ce qui lui était arrivé, n'arrivant plus à comprendre ses sentiments, c'était trop. Trop fort, trop brusque, trop fou.

Son regard se posa sur l'autre qui avait les cheveux en batailles et les yeux mis-clos, il remarqua même l'ombre de ses cils sur ses joues.

-«  Il est beau le salaud » constata t'il en soupirant.

Quand il eu rassemblé tout son paquet d'émotions il s'installa pour pouvoir maintenir le plus jeune le long du trajet, passant un bras autour de ses hanches et le laissant s'appuyer contre lui.

Ils se mirent ainsi en route vers l'appartement, la lune éclairant leur marche nocturne.

L'air était frais et vivifiant et il sentait son ami contre lui s'éveiller un peu :

« On est bientôt à la maison ? » marmonna t'il en se blottissant un peu plus contre lui.

« Oui, on est bientôt à la maison » le rassura Guillaume dans un sourire, attendri qu'il parle de l'appartement comme de sa maison.

«  c'est toi ma maison » ne put il s'empêcher de se dire, se giflant mentalement ensuite d'avoir pensé une phrase tellement bateau.

Quand ils arrivèrent à la maison, Guillaume déposa Aurélien sur le canapé puis le borda tendrement.

-« Bonne nuit petit gars » murmura t'il avant de déposer un baiser sur sa joue et de sortir de la pièce.

Plus tard, allongé dans son lit, il ne pouvait s'empêcher de penser aux étreintes échangées plus tôt dans la soirée. Aux lèvres du plus jeune.

À ses putains de lèvres

OrelXGringe-EnsembleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant