Chapitre 6

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Disclaimer: Les personnages de cette histoire ne m'appartiennent pas et appartiennent, bien évidemment, à J.K Rowling! Par contre, cette histoire m'appartient.

Chapitre 6

Pour la première fois de toute sa vie, Drago écouta attentivement son cours de mathématique au lieu de prier pour que la cloche sonne enfin. Même s'il connaissait déjà toute cette matière. Même s'il n'y avait absolument rien que ce professeur pouvait lui expliquer. Au moins, cette ennuie constant lui rappelait qu'il y avait toujours un semblant de normalité autour de lui. Lorsque le cours finit, Drago vit Pansy s'asseoir sur son pupitre en prenant bien soin de dévoiler une de ses jambes dorés. Il détestait ses jambes. Il pouvait voir qu'elles étaient magnifiques. Mais, ces jambes ne l'excitaient en rien. Sans compter qu'elles étaient rattachées à Pansy qui était une de ses meilleures amies pour des raisons qu'il n'arrivait nullement à comprendre. Qu'avait-il bien pu fumer le jour où il avait accepté de devenir l'ami de la jeune fille ?

-Hé Dray... ça fait longtemps qu'on ne s'est pas parlé.

-Trois jours Pansy. Je ne pense pas qu'on appelle ça longtemps.

Elle laissa échapper un petit gloussement tout en jouant dans ses longs cheveux noirs. Il n'avait rien à dire face à ce spectacle. Il y était même habitué pour son grand malheur. Pourquoi Pansy persistait-elle à le draguer ? Il lui semblait évident qu'il n'était pas réceptif à ses avances non ? Il était même loin d'être intéressé. Elle n'était pas assez...ou au contraire, elle était trop... il ignorait ce qu'elle possédait qui lui donnait envie de vomir, mais le fait était qu'il n'était pas attiré par elle. Il ne voulait plus jamais l'embrassé et il ne voulait plus jamais sentir ses mains dans ses cheveux. Maintenant, si seulement elle voulait accepter cela et le laisser respirer. Il vit les yeux violets de Pansy s'écarquiller et, avant qu'il n'ait le temps de se tourner, il sentit une main calleuse se poser sur son épaule alors qu'un souffle chaud balayait son cou et son oreille. Etait-ce lui ou bien la température venait de monter dans la pièce ?

-Qui est-ce ? Gronda la voix de Potter à son oreille.

Il... n'arrivait même pas à se souvenir de son propre nom. Le souffle du brun contre sa peau nue... Le grognement de sa voix contre son oreille. Il dut se forcer à garder les yeux ouverts. Et, même ouverts, il n'arrivait pas à se concentrer sur quoi que ce soit. Pourtant, il aurait adoré pouvoir s'éloigner de cette chaleur. Il n'appréciait nullement Potter. En fait, sa seule présence réussissait à lui mettre les nerfs en pelotes. Après tout, le brun pensait qu'il avait autant de cervelle qu'un enfant de 5 ans. Qu'il ne pouvait pas se défendre. Sans compter le fait qu'il était un rustre sans aucune bonne manière à la patience très limitée. Il était loin d'être un prince charmant. En fait, il était plutôt l'antihéros typique. Celui que les héroïnes souhaitaient changer. Quelle chance pour lui qu'il avait plus de sens commun que de penser une telle chose. Il ne voulait pas de Tarzan.

-Réponds-moi !

Oui définitivement, Potter n'avait aucun raffinement. C'était à peine s'il pouvait manger sans commencer à parler la bouche pleine. Non... là il exagérait... c'était plutôt le genre de Ron de parler la bouche pleine. D'ailleurs, Hermione le réprimandait toujours en lui assenant une claque à l'arrière de la tête alors que Blaise les fixait d'un regard sombre et dangereux. Une minute... qui était Hermione ? C'était quoi cette scène ? De quoi parlait-il bon sang ? Il revint soudainement au temps présent et remarqua aussitôt que Pansy ne se trouvait plus devant lui. Potter tourna brusquement sa chaise, le forçant à le regarder droit dans les yeux.

-Je t'ai posé une question. Cracha-t-il. J'exige une réponse.

Pour qui ce type se prenait-il ? Drago pouvait sentir une irritation maintenant familière se répandre dans son âme. Au moment où il s'apprêtait à hurler que sa vie ne le concernait en rien, il vit Potter se redresser brusquement, le regard alerte. Il se mit alors à regarder à droite et à gauche avant de lui prendre brusquement le bras, l'obligeant à se lever.

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