Moon of memories

Chapitre 7

Disclaimer: Les personnages de cette histoire ne m'appartiennent pas et appartiennent, bien évidemment, à J.K Rowling! Par contre, cette histoire m'appartient.

Chapitre 7

Drago ne comprenait pas exactement ce que fabriquaient Blaise et Potter. Ils traçaient des cercles au sol qui s'entremêlaient sans cesse. Un pentagramme peut-être ? Ils utilisaient du sel de table pour faire ses maudits cercles sur son sol. Qui allait bien pouvoir nettoyer ça ? Tout bien réfléchi, à quoi cela pouvait-il bien servir de penser à ça ? Après tout, il s'apprêtait à partir dans un endroit inconnu à cause d'une menace inconnue avec de parfaits inconnus. Il ne réfléchissait plus clairement de toute évidence. Les deux semblèrent avoir finis puisqu'ils se mirent au milieu du pentagramme alors que Ron l'emmenait au centre lui aussi. Il n'était plus aussi sur qu'il s'agissait d'une aussi bonne idée. Que cette maison soit un sanctuaire ou une prison... c'était le seul endroit qu'il connaissait vraiment... et maintenant il s'apprêtait à la quitter pour partir avec des gens qu'il ne connaissait pas. C'était stupide et irréfléchi. Il était loin d'être stupide et irréfléchi. Sa respiration se fit un peu plus rapide alors qu'il regardait autour de lui avec affolement. Pourrait-il seulement revenir à cet endroit si tout tournait mal ? Aurait-il seulement cette chance ? Il ne pouvait plus partir ! Il ne le pouvait plus. Il s'apprêtait à sortir du cercle lorsque le bras musclé de Potter s'enroula autour de sa taille avant de le plaquer contre lui. Son odeur... L'autre main du brun vint guider sa tête afin qu'elle se repose sur son épaule. Pourquoi est-ce qu'il se laissait faire ? Pourquoi est-ce qu'il ne se dégageait pas de cette étreinte ? Il n'appréciait nullement Potter ! En fait, il était celui qui lui inspirait le moins de confiance ! Alors pourquoi son corps se sentait-il donc aussi détendu ? Il l'ignorait. Il pouvait entendre des chants autour de lui. Il n'arrivait pas à y prêter la moindre attention. Tout ce qui comptait était ses bras forts autour de lui... le faisant se sentir en sécurité... cette odeur... cette chaleur... oui c'était la seule chose qui comptait vraiment...

Son cœur lui faisait si mal. Il aurait préféré mourir. Oui, il aurait préféré mourir plutôt que de devoir subir une telle chose. Son père n'avait jamais été un homme affectueux, loin de là. Il lui répétait sans cesse qu'il n'avait pas le temps pour lui, qu'il en demandait toujours trop, que c'était sa sécurité physique qui comptait et rien d'autre. Mais, jamais il n'avait souhaité sa mort ! Il enfouit la tête dans son oreiller et ne put s'empêcher de crier. Il avait mal. Il avait si mal. Ce n'était pas une douleur ordinaire. Non, ce n'était pas une douleur ordinaire. Soudainement, il sentit ses couvertures être relevées avant qu'un corps chaud ne se plaque contre son dos et que des bras dorés s'enroulent autour de sa taille.

-Harry... Murmura-t-il. Harry...

-Je sais.

Il se tourna alors vers le brun et enfouit sa tête contre son torse. Il avait si mal... Mais, la douleur semblait déjà plus supportable contre son gardien. Peut-être qu'Harry n'était là que par devoir... mais cela ne changeait rien au fait qu'il avait tellement besoin de lui. Qu'il se refusait catégoriquement à être séparé de lui. Il voulait être avec Harry pour l'éternité... Il releva alors des yeux brillants de larmes sur le brun qui le fixait déjà de son air sévère. Il avait si mal... Mais, il voulait aussi tellement fort. Ses mains se crispèrent dans le chandail du brun avant qu'il ne ramène les lèvres fermes contre les siennes. Il pouvait sentir la surprise qui irradiait du corps d'Harry. Il pouvait la sentir par la crispation des muscles plaqués contre son corps. Mais, il n'en avait plus rien à faire. Son père ne l'avait jamais pris dans ses bras. Il ne lui avait jamais vraiment parlé. Il n'avait jamais vraiment essayé... et maintenant son père n'était plus là. Alors, il ne vivrait plus un seul regret. Il ferait tout ce qu'il voulait faire avant que la mort ne vienne lui voler autre chose. Lorsque ses lèvres se détachèrent de celles du brun, celui-ci ouvrit brusquement les yeux avant de froncer les sourcils.