Les rayons du soleil pénètrent les volets, ils me réveillent tout doucement.
Depuis hier, je vais nettement mieux. Mes yeux s'ouvrent petit à petit et ma tête est de nouveau sur pieds ! Je m'assoie sur mon lit, me frotte les yeux et observe ma chambre.Casita ouvre les volets et m'apporte mes chaussons. Tout est en ordre. Mes miroirs ne reflètent que les rayons du soleil. En marchant vers ma porte, je ne vois personne dans mes miroirs.
Ils ont tous déserté les lieux...où bien fuient. Enfin, qu'importe, il est trop tôt pour y penser.Arrivé devant ma porte, je tourne la poignée. Mais, la porte ne veux pas s'ouvrir.
- Casita... je gémis d'une voix rauque.
Elle me fait non, par le billet d'une de mes étagères. Certains de mes livres tombent à la renverse.
Génial, si pour Casita c'est une façon de me distraire pour éviter une rafale de question, par ma famille, c'est raté !
Sauf, lorsqu'une sorte de peluche en laine touche mon pied. Je baisse ma tête, pour apercevoir la petite tortue que m'a confectionné Oriane. Je me penche pour la récupérer et l'observe minutieusement. Elle est belle, très mignonne en plus.
Je la pose sur ma commode et retenté d'ouvrir la porte. Hélas, Casita ne veux vraiment pas me laisser sortir.
Elle m'attire jusqu'à mon lit, grâce au tapis au sol, et m'enveloppe avec ma couverture. Je la regarde agacé.
- Je n'ai pas envie d'aller au lit, Casita ! Il faut bien que j'affronte ma famille un jour ou l'autre, non ?
Elle me sortie du lit, vexée par mes mots et fit claquer les planches.
- Je sais...maman peut être très...grondante. J'essayerais de ne pas l'énerver plus qu'elle ne l'ai déjà !
J'entendais un bruit venant de ma porte, un petit « clic ». Je me dirigea vers cette dernière et pût ouvrir ma porte.
Un brouhaha cessa, dès l'instant où je fermas la porta. Dolorès a dû leurs dire que j'étais sortie de ma grotte.
Je descendis des escaliers, en m'attendant au pire. Une fois arrivé dans la cuisine, tout le monde agissait normalement. Ce qui est du moins, perturbant.
- Bonjour Camilo, ça va ? Me demanda Dolorès.
- Oui ! Super bien même !
Alors que je m'étais installé tranquillement, et que les autres étaient à leurs occupations, un silence pesant était présent.
- Bien, que c'est-il passé hier ?
Ma mère, me regarde les yeux tranchant comme des couteaux.
Je regarde vers mon oncle, ce dernier est tourné sur son assiette, il m'adresse un furtif regard et le baisse directement.
- Hum, euh... je commençais à étouffer.
- À ÉTOUFFER ?! Cria ma mère, un petit nuage commençant à apparaître.
- Pepa, calme toi. Répliqua Abuela.
- Éclaircie ! Éclaircie !
Agustin sortie doucement de la cuisine. Mais Julieta, lui demanda de rester.
- Mais pourquoi, mon garçon ? Continua Abuela.
- Je ne sais pas.
- Mon fils, tu ne peux pas être incertain. Ton oncle nous a un peu près expliqué ce qu'il s'était passé. Dis mon père.
Soudain, sans même que je ne comprenne, tout dégénéra. Tìo Bruno essaya de se protéger contre je ne sais quoi. Ma mère fulminait après Abuela. Mon père aussi. Julieta se mêla de la dispute. Mirabel restait dans son coin, avec un sourire tendu et Antonio était perdu. Luisa quant à elle, fuyait le problème, en sortant de la maison.
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À Travers tes yeux
FanficUne année après la reconstruction de la Casita, tout le monde est aux anges. Pourtant, parmi toutes les personnes du village, Camilo Madrigal se perd de vue. La silhouette dans le miroir n'affiche plus qu'un verre brisé, saturé par les cries et les...