Chapitre 8

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PDV Leïla :

Je reposais mon verre sur la table avant de me décider à aller dire bonjour à quelques-uns de mes anciens amis, décidée à profiter de ma soirée.

J'allais me diriger vers l'une des tables où j'avais repéré Zoé, lorsqu'une silhouette familière se mis dans mon passage tout en me tendant une main.

« - Une danse, ça te dit ? » me propose Raphaël alors qu'un de mes morceaux préférés passe. Et ça, il le sait. Cette chanson, je l'écoutais déjà énormément à l'époque.

Ne voyant aucune raison de refuser, je lui fis un sourire avant de prendre sa main et de lui répondre :

« - Avec plaisir. »

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C'est en rigolant, que Raphaël et moi sortons de la boîte de nuit, en direction de mon appartement. Une fois arrivés, je me retournais et fis face à mon ancien camarade de classe.

« - Merci beaucoup, j'ai passé une super soirée. » lui dis-je avec un sourire.

Il hocha la tête. Je m'apprêtais à rentrer dans le hall de mon immeuble lorsqu'on attrapa mon poignet. Fronçant les sourcils, je me retournais pour voir Raphaël, les doigts enroulés autour de mon poignet, la tête légèrement baissée.

« - Qu'y a-t-i l? » lui demandai-je.

Il releva la tête. Mon ancien camarade de classe s'apprêtait à dire quelque chose mais se ravisa finalement. Il esquissa un sourire en coin avant de me dire :

« - Passe une bonne nuit. On se voit bientôt. »

J'hochai la tête, légèrement intriguée, avant de rentrer dans mon immeuble. Une fois passée la porte de mon appartement, je lâchai négligemment ma veste sur le porte-manteaux et enlevais à la va-vite mes talons. Arrivée dans ma chambre, j'enfilai mon pyjama avant de m'effondrer dans mon lit.

Lorsque j'ouvris les yeux, la première chose dont je me rendis compte fut le bruit dans l'appartement. De la musique résonnait à travers les murs de l'appartement. Honnêtement, j'étais persuadée que les voisins allaient rappliquer.

La deuxième chose fut l'odeur de brûlé. Soudain alarmée, je bondis de mon lit pour filer dans la cuisine. J'ouvris le four, laissant une épaisse fumée noire s'en échapper. J'ouvris immédiatement les fenêtres en espérant que l'alarme incendie de l'appartement ne se déclenche pas. Quelque soit la chose que je sortis du four, elle n'était définitivement plus mangeable, si tant est qu'elle le fut un jour. Sachant très bien où se trouvait la responsable de mon début de journée catastrophique, je me dirigea vers la chambre de ma colocataire que je trouva devant son armoire, en serviette, un pull à la main.

« - Madi, ravie de te revoir. Mais la prochaine fois, je serais toi j'éviterais d'essayer de faire brûler notre appartement. De plus, si tu pouvais baisser le volume de la musique, ce serait parfait. Et je ne sais pas si tu as remarqué, mais curieusement ça se passe toujours comme ça lorsque tu reviens d'un voyage. » lui dis-je avant de refermer la porte de sa chambre et de m'y adosser tout en laissant un soupir s'échapper de mes lèvres.

Ce n'était pas la première fois que Madi manquait de faire brûler notre logement, mais à la longue, c'était légèrement agaçant. Secouant la tête pour chasser ces idées et souvenirs, je me dirigeai dans ma chambre avant de récupérer des habits. Quinze minutes plus tard, je sortais de la salle de bain puis enfilais un manteau et des converses.

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« - Leïla ! Qu'est ce que tu fais ici ?! Viens, rentre, ça fait plaisir de te revoir. »

Les erreurs du passéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant