« La vie est trop courte pour qu'on se dispute »
Robert Baden-Powell
Son réveil fit soudainement un bruit insupportable qui le réveilla de son sommeil si doux. Il tapa dessus pour l'éteindre et se retourna en grognant pour enlacer le corps chaud qui se trouvait à côté de lui, avant de se rendre compte que seulement le vide s'offrait à lui.
Il grogna de nouveau et sortit de son lit, les cheveux en pagaille et récupéra ces lunettes sur sa table de chevet qu'il enfila.
Voilà plusieurs jours maintenant qu'il était devenu ami avec Kayla auprès de laquelle il avait finalement réussi à prendre son numéro, et plusieurs jours qu'Amber ne voulait plus partir de son esprit.
Il était de plus en plus de mauvaise humeur et n'écoutait plus rien en cours, trop endormis pour ça.
A chaque fois qu'il la croisait dans les couloirs il la voulait, rien que pour lui. Il voulait que ces sourires lui soient adressés et que son joli petit corps se colle contre le sien. Il en devenait presque fou.
Il se versa un peu de céréale dans un bol et s'empressa de les manger pour ensuite attendre à son arrêt de bus.
Ces yeux étaient cernés et son pull noir n'arrangeaient pas les choses. Il avait froid et sa mauvaise humeur s'accentua.
Il monta dans le bus à son arrivé en grognant et s'affala sur un siège en mettant ces mains dans ces poches. Les sièges n'étaient pas très confortables mais il essaya de s'endormir, mais ça, c'était sans compter les deux filles qui braillaient dès le matin.
Les nerfs lui chauffèrent d'impatience et il remarqua que tout le monde l'était aussi, alors il se retourna vivement vers elles et demanda avec un sourire crispé à faire peur à n'importe qui de la fermer.
Le silence retomba rapidement et une masse vient s'assoir à côté de lui. Il n'ouvrit pas les yeux, reconnaissant cette odeur de caramel entre mille et apprécia qu'elle ne lui fasse pas la conversation.
Il avait finalement réussi à lui rendre son ballon et à manger ensemble le midi le même jour. Il en était même content.
Le soir ces amis et elle, étaient venus l'encourager pour un de ces entraînements et ils s'étaient vantés auprès de ces coéquipiers d'avoir des supporters et pas eux.
Il était content de l'avoir rencontré, elle réussissait à lui faire oublier ces problèmes et il se sentait bien.
-Chad ?
Il ouvrit difficilement un œil vers sa voisine qui lui tendait un écouteur.
-Tu veux peut-être écouter de la musique avec moi ? Je vois bien que tu n'arrives pas à dormir correctement, alors peut-être que cela t'aidera.
Il sourit doucement sans qu'elle ne le remarque et enfila l'écouteur. Une douce musique atterrit jusqu'à ces tympans et il s'endormit tranquillement.
Il fut ensuite réveillé pas Kayla qui lui tirait doucement la manche pour l'incitait à se lever car ils étaient arrivés.
Il se leva brumeux et descendit avec elle rejoindre leur bâtiment.
-Merci pour la musique, dit-il en s'étirant et baillant.
-Mais de rien, ça se voyait que tu en avais besoin.
-Surement, tu es la seule qui remarque ce genre de chose.
Elle détourna un peu son regard et rigola, ce qui fit sourire Chad sans qu'il ne sans rende compte.
-On mange ensemble ce midi ? Il faut que je vous parle d'une chose importante avec les autres.
-Oui bien sûr pas de soucis. Rien de grave j'espère ?
Chad ne répondit pas et continua à avançait.
-Chad, s'écria plus fort Kayla. Réponds-moi !
Il l'ignorait.
-Chad tu vas me répondre immédiatement !
-C'est à propos de Amber, décida-t-il de lui dire tout bas en s'arrêtant.
En effet, celui-ci avait fini par dire à sa nouvelle amie pourquoi il se sentait mal lorsqu'ils s'étaient rencontrés et elle ne l'avait pas jugée, juste serrée dans ces bras.
-Amber ? Mais pourquoi ?
-Tu le sauras plus tard.
-Chad sérieusement, il faut que tu arrêtes avec cette fille. Elle te bousille le cerveau ! Elle te fait du mal ! Ce n'est pas bon pour toi de toujours ressasser le passé ! Ça va te détruire !
Voyant qu'il ne réagissait pas elle répliqua de nouveau :
-Elle t'a quitté, regarde la réalité en face, elle ne veut plus de toi dans sa vie ! Tu l'as bien vu, elle t'ignore ! Jamais elle ne voudra ressortir avec toi !
-Et qu'est-ce que tu en sais hein, s'écria-t-il en se retournant vers elle et la fusillant du regard, ne supportant plus qu'elle dénigre la fille qu'il aimait. Si je n'essaye pas je ne pourrais jamais savoir !
Elle se recula d'un pas, choquée, mais ne se laissa pas facilement démontée et répliqua :
-Mais tu l'as voit bien t'ignorer ! Tu crois qu'elle fait ça pour que tu reviennes à ces pieds comme un bon petit chien ? Si tu crois réellement qu'elle fait ça pour que tu reviennes, alors tu es encore plus paumée que je ne le pensais !
-Arrêtes je sais qu'elle m'aime encore, c'est impossible qu'elle ne ressente plus rien pour moi !
-Tu te berces d'illusions !
-Et qu'est-ce que ça peut te foutre ? C'est moi qui décide de mes propres choix ils me semblent.
-Tu me demandes sérieusement pourquoi ? Par ce que tu es mon ami gros con !
Elle aussi commençait à s'énervait, tout le monde les regardaient mais ils s'en fichaient complétement.
-Alors si tu étais réellement mon amie tu m'encouragerais dans mes décisions !
-Pour que celles-ci te détruisent encore plus ? Laisse-tomber pour cette idée mon coco.
-Et si ça marche ?!
-Ça ne marchera jamais ! Arrête de te croire dans un monde merveilleux, celui dans lequel nous vivons ne l'est pas !
-ça se voit que toi tu n'as jamais perdu quelqu'un qui t'était cher, tu ne peux pas savoir à quel point j'ai mal ! Je pleure pratiquement tous les soirs et je cache ma rupture à mes parents par fierté ! Je reste fort la tête haute quand je la vois alors que je suis à deux doigts de la dépression bordel ! Alors arrête de me dire quoi faire ! J'ai besoin d'elle, pas de toi ! Je ferais tout pour récupérer son amour, le tien je n'en ai rien à cirer !
Il s'arrêta alors dans son élan, réalisant les mots qu'il venait de dire.
Il observa Kayla qui le regardait les larmes aux yeux et souriant tristement en regardant le sol.
-Je vois très bien ce que tu veux dire, ma mère est morte et mon père est dans le coma. Je m'occupe de mon petit frère toute seule et moi aussi je suis au bord du gouffre. Mais toi...des larmes commençaient à couler sur ces joues. Mais toi...l'amour que tu m'apportais me faisait un bien fou, je me sentais moins seule, et ça me faisait du bien. Désolé que celui que je t'offre ne sois pas suffisant pour toi, je suis désolée.
Elle serait la hanse de son sac tellement fort que les jointures de ces doigts devenaient blanches. Chad se sentait mal, il ne savait pas du tout sa situation et regrettait amèrement ce qu'il venait de dire, surtout que quand il l'a vit pleurer par sa faute, son cœur se serra plus douloureusement encore.
Alors il se surprit lui-même en faisant une grande enjambée vers elle et en la serrant dans ces bras en s'excusant.
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Le faux couple
Teen FictionDeux destins vont se retrouver étroitement liés d'une drôle de façon. .......................................................................... Chad voulait à tout pris récupérer son ancienne petite-amie dans sa vie après avoir prit conscience de l...