Le lendemain je m'étais réveillé dans les bras d'Ayden à qui je voulais tout dire. Fin' je voulais lui dire mon raisonnement de la veille. Il dormait toujours à mes côtés, ses bras entourant mes hanches. Ma tête était contre son cou. Je ne voulais pas bouger pas peur de le réveiller. En plus j'étais bien là, il sent bon.
J'étais donc resté la pendant au moins une heure puis il s'était réveillé. On s'était levé puis nous nous étions assis à table pour prendre le petit déjeuner. Enfin, il n'y avait qu'Ayden qui mangeait, à cause de lui, je ne mangeais plus le matin car j'étais déjà trop gros à son gout. Bref, je me suis assis face à Ayden, puis j'ai commencé à parler : " Ayden ?"
Il avait relevé la tête pour m'écouter, j'avais peur. Peur de ce qu'il allait répondre et aussi peur de ce que j'allais dire. Mais je voulais le faire : " Cette nuit j'ai réfléchit. Je crois que je commence à développer plus d'attirance pour toi que je ne le pensais. Je sens que pour avancer, il faut que je me libère de l'importance qu'à encore Aristide sur moi, je faut que je guérisse, que je rapprenne à faire confiance à quelqu'un. Et c'est à toi que je veux faire confiance, c'est toi que je veux aimer, et c'est avec toi que j'aimerai sortir. "
Ayden me regardait avec un air complètement ahuri, il ne s'attendait absolument pas à ce que j'annonce ça. Il avait fini par prend la parole : " Nael tu ne peux même pas imaginer à quel point je suis heureux que tu m'annonce ça. Je te promets que je ne te ferais jamais de mal quoi qu'il arrive, je te promets que je ferai tout pour que tu puisses te reconstruire à mes côtés."
Il s'était approché de moi pour me prendre dans ses bras, d'un côté je me sentais bien dans ses bras, comme dans un cocon de tendresse mais de l'autre j'avais peur d'avoir fait le mauvais choix, j'avais peur que ça se finisse comme avec Aristide.
Nous nous étions donc mis en couple ce jour-là. Ça n'avait pas changé grand-chose entre nous à vrai dire, Ayden était juste plus tactile avec moi. Il n'hésitait jamais à me faire faire un câlin ou un petit bisou sur la joue, j'appréciais beaucoup ça même si je n'arrivais pas encore à en faire de même. J'étais trop timide pour.
De mon côté je continuais de développer des sentiments envers Ayden, mais tout ce qu'Aristide m'avait fait restait tout de même présent. Et ces souvenirs me faisaient de plus en plus souffrir. Plus je développais de sentiment pour Ayden, plus je ressentais à nouveau émotion et sentiments et plus j'en ressentais plus je souffrais. C'était un putain de cercle sans fin dans lequel je m'enfonçais petit à petit. Mais d'un autre côté j'aimais être en couple avec Ayden, j'aimais nos soirées à se câliner, nos soirées où Ayden pouvais parler pendant des heures tandis que je l'écoutais parler. Je n'avais jamais fait ça avec Aristide. Et j'adorais ça.
Nous passions nos journées au lycée ensemble. Bien sûr, Ayden trainais toujours avec ses amis, mais il m'emmenait avec lui, ses amis avaient l'air de m'apprécient même si j'étais toujours aussi peu bavard. Des fois j'avais envie de les laisser entre potes ou alors de passer du temps seul j'allais donc à la bibliothèque du lycée. J'aimais bien cet endroit. C'est le seul où je n'ai aucun mauvais souvenir.
Le midi je mangeais toujours avec Ayden. Il avait remarqué que je ne mangeais pas beaucoup, et il voulait s'assurer que je mange mieux. Ça ne m'importait juste pas du tout de manger ou pas, mais je faisais des efforts pour Ayden, je ne voulais pas qu'il s'inquiète pour moi.
Mes sentiments pour Ayden étaient de plus en plus fort, mais j'allais aussi de plus en plus mal, je souffrais de plus en plus d'Aristide, mais maintenant j'avais Ayden à mes côtés, je n'étais plus seul.
Alors, un soir où nous étions chez lui je lui en avais parlé. C'était la première fois de ma vie que j'en parlais à quelqu'un. J'étais dans les bras d'Ayden, et j'avais commencé à parler : " Je me sens mal, fin, je vais de plus en plus mal. Et en même temps je suis heureux. En fait, je suis heureux parce que je suis avec toi, et je commence à vraiment avoir des sentiments amoureux pour toi, mais je suis aussi de plus en plus mal, au fur et à mesure que je t'aime plus, je vais de plus en plus mal, les souvenirs d'Aristide sont de plus en plus pesants et douloureux. Je ne sais pas quoi faire Ayden, d'un côté ça fait mal mais de l'autre ça va parce que je t'ai toi. Je t'en supplie, aide moi. "
Ma phrase s'était finie dans un sanglot qui en avait précédé plein d'autre. Ayden avait resserré ses bras autour de mois avant de commencer à parler :" Ça va aller Nael okay ? Je suis là maintenant, je t'aime et je reste à tes côtés quoi qu'il arrive. Tu vas réussir à surmonter ça, ne t'inquiète pas, ça va aller. Même si c'est dur, ça ira mieux, on va surmonter ça ensemble promis."
Ça faisait tellement de bien d'entendre ça même si je savais très bien que ça n'irait pas mieux, je savais que mon état s'empirerait, mais cette promesse me faisait énormément de bien.Le temps continuait d'avancer et c'était déjà la fin de l'année scolaire. À la rentrée Ayden allait partir dans une fac de médecine, et moi j'arrêtais les études. J'avais eu mon bac de justesse et je n'avais pas envie de continuer. Ayden, lui avait eu le sien haut la main. Il avait les meilleurs résultats de tout le lycée.
Bref, nous avions décidé de passer les vacances ensemble, nous passions nos journées dans son canapé, il parlait et je l'écoutais, c'était une habitude qui n'avait pas changé.Aussi, notre couple se portait très bien, nous étions de plus en plus proche et je continuais de l'aimer de plus en plus. Ça me faisait du bien de ressentir ça pour quelqu'un, et ça faisait aussi beaucoup de bien de savoir qu'une personne m'aimait. Même si à coté de ça je continuais de m'enfoncer petit à petit. Et c'était loin d'être la fin...
________________Bon, un p'tit chapitre de transition pour la suite. Il est vraiment pas ouf je trouve. Mais bon.
1064 mots
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Carnet
General FictionEt il avait oublié, il avait oublié la sensation de ressentir quelque chose. Il avait oublié ce que c'était de vivre. Il avait oublié ses sentiments, ses émotions. Il avait oublié de vivre, il survivrait seulement. Il avait oublié le temps. Il avait...