Nael, Nael Williams on était en couple il y a un an. En milieu de seconde.
Un jour j'en pouvais plus de l'aimer de loin, de le voir à mes côtés sans pouvoir l'embrasser le câliner. Alors je l'avais pris à part et je lui avais déclaré ma flamme.
J'ai eu tellement de chance. Il m'aimait aussi, tout allait si bien, nous avions finis en couple.
Tout allait parfaitement bien, il avait même emménagé chez moi. Et il avait avoué à ses parents que nous étions en couple. Ils l'avaient viré de leur maison en lui disait qu'ils ne voulaient plus le voire. Mais tout allais bien on s'aimait.
Tout était beau et parfait dans notre relation. Et pourtant. Petit à petit je voyais des changements chez lui. Quand on mangeait le midi sur le toit du lycée, notre petit moment à nous, il commençait à s'assoir de plus en plus près du bord je lui avais demandé pourquoi et il m'avait répondu de sa voix de plus en plus basse et timide qu'il aimait ressentir l'adrénaline s'emparer de lui à la vue du vide.
Je voyais aussi ses yeux toujours plus rouges quand je me réveillais le matin et je voyais les cernes sous ses yeux qui était toujours plus gros. Dès que je le touchais il sursautait, petit à petit il mangeait de moins en moins.
Et à ce moment-là je ne me rendait pas compte, mais tout était de ma faute. C'était moi qui lui avait demandé de mois parler à ses amis, moi qui ne faisait que l'insulter, moi qui était violent avec lui, moi qui le violait quand j'en avais envie, c'était moi qui l'anéantissait petit à petit.
C'est moi qui l'a tué, c'est de ma faute si aujourd'hui j'apprend son suicide.
Un jour, je me suis rendu compte que je le détruisait petit à petit. Que ma façon de l'aimer n'était pas la bonne, que j'avais fait de la merde.
J'avais donc pris une décision, il fallait que je parte. J'étais un monstre. J'ai juste fait un mot ou je lui disait que je le quittait et que je partais. J'étais retourné aux USA, mon pays d'origine.
Depuis je ne vis plus, pas ne passe un instant sans que je pense à tout ce que je lui ai fait. Et j'ai beau fumer, boire, me droguer, me mutiler, je n'arrive pas à oublier. Je ne dormais plus, à chaque fois je refaisait que faire des cauchemars de Nael.
Mais maintenant tout est fini. Il est temps pour moi de mourir. Je ne peux plus continuer de vivre avec ça.
Heureusement pour lui, il ne me reverra même pas une fois mort. C'est un ange, il ira au paradis. Et moi enfer. J'espère au moins que sa mort à été douce, la mienne se doit d'être violente. À mon image enfin de compte.
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Le juste retournement de situation pour Aristide. Je suis contente de ce chapitre. Et c'est la fin de cette histoire.
476 mots
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Carnet
General FictionEt il avait oublié, il avait oublié la sensation de ressentir quelque chose. Il avait oublié ce que c'était de vivre. Il avait oublié ses sentiments, ses émotions. Il avait oublié de vivre, il survivrait seulement. Il avait oublié le temps. Il avait...