Chapitre 41

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- Je vous préviens, si le Patron l'apprends, vous êtes morts ! s'exclama Juan furieux. La Princesse n'a pas besoin de ce genre de comportement autour d'elle, mais si vous cherchez la mort dans ce cas, continuez dans ce sens !

Diana regarda le secrétaire du clan, les yeux agrandit par la peur mais aussi par la surprise. Elle n'en avait eu marre de devoir rester dans cette chambre, se sachant invitée par le grand Boss, elle avait voulu en profiter pour s'offrir quelques petits plaisirs aux frais du chef de clan.
Mais à peine s'était elle présentée comme une des invités, immédiatement elle avait été reconduite à sa chambre par deux gros bras sans qu'on ne lui explique pourquoi.

Puis elle avait fait une crise en demandant à voir le Boss pour exiger qu'on la laisse profiter des services de l'hôtel durant au moins cette journée, mais Stein Carlington et sa fille restaient injoignable. En remplacement, on lui envoya Juan, un homme aussi froid qu'inquiétant et dont la voix était aussi tranchante que la lame d'un assassin en pleine nuit glaciale. Quand il avait toqué à sa porte, elle ne s'était pas attendu à le voir, dans son regard elle avait bien vu qu'il lui serai impossible de négocier avec lui. Son propre père avait dû s'absenter pour discuter avec le fiancé de la jeune Princesse à propos de la galerie que la jeune femme comptait ouvrir. Mais l'universitaire n'en avait que faire de tout ça, elle voulait profiter de ce qu'on lui offrait pour pouvoir s'en vanter plus tard auprès de ses amies étudiantes.

Mais à peine lui avait-elle ouvert qu'il avait pénétré dans sa chambre, furieux.

- Vous n'étiez pas censé sortir ! lui avait-il dit de sa voix vibrante.
- On peut pas me retenir enfermé contre ma volonté ! lui avait-elle rétorqué, je voulais profiter du spa ! J'ai le droit quand même !
- Rappelez vous que vous n'êtes pas censé être ici, s'était exclamé sourdement Juan en s'approchant d'elle, la faisant reculer jusqu'à percuter le murs. Nous avons pour odre de vous protéger et de vous cacher ici. j'en convient que rester enfermé ne doit pas être drôle, mais vous avez tout ici. Si vous cherchez cependant à mettre votre famille en péril, dans ce cas je vous jeterais d'ici sur le champ, vous et votre famille au risque de vous voir une balle entre les deux yeux.
- Je suis pas une prisonnière !
- Ah ça non ! s'était-il esclaffé. Une prisonnière aurait d'autres préoccupations. Voyez-vous, je suis bien connu dans l'art des tortures. Savez-vous ce que l'on fait aux prisonniers ? Voulez-vous une démonstration ?

La jeune fille avait prit peur, mais cherchait tout de même à s'enfuir.  Juan n'avait pas eu de mal à la ceinturer et à la plaquer au sol.

- Lâchez moi ! Au secours ! On m'agresse ! Je vais appeler la police ! s'écriait-elle tout en cherchant à se débattre.

Peine perdue, Juan était beaucoup plus fort qu'elle. Mais il n'y prenait aucun plaisir et ce fut quand sa mère, ayant entendu les cris de sa fille, débarqua dans la chambre que la jeune fille tenta le tout pour le tout.

- Maman ! Il essaye de me violer ! Aide moi !

Juan s'était attendu à toutes sortes d'attaques, même à celle-ci. Aussi ne fut-il pas surpris l'entendre se plaindre de ça face à sa mère alors que la position aurait pu y faire croire. Mais la femme dû pousser un long soupir résigné quand elle croisa le regard furieux de Juan.

- Tais toi, tu m'épuise.
- Mais... Maman !!
- Je vous préviens, si le Patron l'apprends, vous êtes morts ! s'exclama Juan furieux. La Princesse n'a pas besoin de ce genre de comportement autour d'elle, mais si vous cherchez la mort, sachez qu'il vous suffit de continuer dans ce sens.

Les deux femmes se regardèrent, puis Juan se leva pour la libérer et passa à quelques centimètres de la mère tenant sa fille dans ses bras.

- Votre mari est sur la corde raide, sachez que vous êtes épiés depuis le moment où il a décidé de rendre justice à notre Maîtresse et aux nombreuses victimes de l'Université. Retenez bien ceci jeune fille : vos actions le mèneront à la mort et vous ainsi que votre mère avec.

Au Cœur du Danger [CORRECTION - REECRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant