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J'ai pu apprendre certaines choses sur Harry durant ma visite surprise. Sa famille est composée uniquement de médecins, ce qui est assez surprenant. D'ailleurs, je lui ai demandé s'il comptait suivre cette voie, et, sans grande surprise, il m'a répondu que oui. Il envisage de rejoindre l'hôpital privé de ses parents. J'ai aussi appris qu'il fait de la natation tous les mercredis après-midi, qu'il adore les mangas et les jeux vidéo, mais ça, je le savais déjà. Je ne l'ai pas bombardé de questions, contrairement à lui qui a pris un malin plaisir à le faire.
Il m'a questionné sur ma famille, notamment si j'étais fils unique. Il m'a aussi demandé si c'était vrai que je passais la plupart de mon temps à lire dans ma chambre ou à faire mes devoirs, et j'ai confirmé que c'était le cas. Ensuite, une grande conversation sur les livres que j'adore a démarré, qui a duré des heures. Je me suis complètement laissé entraîner, honnêtement. Je suis devenu un vrai moulin à paroles sous ses regards amusés, et peut-être même... fascinés ? Je ne saurais dire.
Je suis parti de chez lui vers 13 heures, après qu'il m'ait proposé de manger quelque chose. Je lui ai volé un bisou sur la joue, sous son roulement d'yeux, mais son regard était amusé, pour changer d'habitude.
Cela a continué ainsi pendant deux semaines, au cours desquelles nous avons appris à mieux nous connaître, notamment avec mes petites attaques surprises de bisous. Je ne vais pas plus loin, de peur de briser quelque chose qui démarre plutôt bien. J'aime ce qui se passe entre nous, j'aime ces nouvelles sensations et ces petits moments assez particuliers. Même si Harry ne me touche presque jamais, même si nous ressemblons à deux amis qui s'apprécient beaucoup, il y a des choses qui changent doucement et que je suis le seul à percevoir.
Par exemple, il s'assoit automatiquement près de moi à la bibliothèque ou sur un banc. Il passe son bras sur ma chaise, effleure mon genou du sien, rit en cognant son front contre mon épaule. Il m'ouvre aussi la porte et me laisse passer. En fait, plus les jours passent, plus ces petites attentions deviennent visibles et moins discrètes aux yeux des autres, surtout de notre groupe. Oui, je peux l'appeler ainsi maintenant puisque nous passons pratiquement tous les jours ensemble, en plus de squatter les week-ends chez Zayn.
Donc oui, c'est étrange que cela avance si lentement avec quelqu'un, ça me change radicalement, mais j'aime ça.
— Sérieusement Louis, j'y arrive pas !
Je lâche un rire en secouant la tête alors que Zayn s'apitoie sur son devoir.
J'essaie de lui expliquer, mais apparemment, il ne comprend rien. Il laisse soudainement tomber sa tête contre mon épaule en marmonnant.
— Qu'est-ce qui se passe ?
Je tourne la tête vers Harry et ses amis qui viennent d'entrer dans la bibliothèque.
— Zayn doit rendre un devoir demain, mais il ne comprend rien.
Je toise ensuite Niall.
— Aide ton bébé, parce qu'il me saoule.
Niall rigole gentiment alors que Zayn me frappe l'épaule. Le blond s'assoit rapidement près de lui en glissant la feuille du devoir sous ses yeux. Zayn pose automatiquement sa joue contre l'épaule de Niall, et je souris.
Oui, ils sont ensemble. Depuis quelques jours exactement. Niall commence à lui expliquer doucement, mais il fait surtout le devoir lui-même, hein.
Les filles et Liam s'assoient en face de nous, tandis qu'Harry se met à mes côtés. Si Camille se fiche un peu de notre relation qui évolue, en ce qui concerne Océane, c'est une autre histoire. Je reçois totalement des regards assassins chaque fois que j'ose croiser le sien. J'en ai d'ailleurs parlé à Harry ce week-end, et il m'a raconté qu'elle lui avait déjà fait une déclaration l'année dernière, mais qu'il l'avait gentiment repoussée en lui disant qu'il préférait qu'ils restent amis sans ambiguïté. Elle avait accepté. J'ai été assez surpris par cette nouvelle et, en même temps, un peu contrarié, sans savoir pourquoi.
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GAME OVER {L.S} short story
FanfictionLouis Tomlinson aime faire l'amour, on pourrait même dire que le mot « aimer » n'était pas assez explicite pour décrire à quel point il adorait ça. Disons que sur les élèves de son lycée, il y avait une bonne moitié qui lui étaient passés dessus, qu...