Livius, tome 3 : Onir

9 | un dieu amoureux

PDV Livius

Après mon repos, nous entrons dans la salle d'artefacts d'Odin. Dans cette salle, seul un infime rayon de soleil vient éclairer la pièce. Il pousse un gant doré de ses six pierres dessus.

- Pathétique.

Vient le tour d'un objet avec un cube bleu qui ressemble étrangement au Tesseract.

- Trop faible.

Vient le tour du Tesseract où il acquiesce de ses capacités.

- Pas mal.

Il arrive vers un feu, conservé dans une coupole et prend une flamme dans sa main. Sif et moi sommes intriguées qu'il le fasse sans se brûler.

Onir active un passage secret puis nous descendons les marches de l'escalier de marbre. Dans cette cave, il y a des soldats morts et un dragon figé.

- Par la flamme sacrée, Svafnir, reviens à la vie.

Il pose le feu sur le sol et une poussière dorée se dissipe dans toute la pièce, laissant place à un dragon d'une taille terrifiante.

-Te revoilà, mon beau, dit-il en le caressant.

Je suis sans voix. Comment un dragon comme ça pouvait vivre dans les catacombes d'Asgard ?! Un dragon avec de tels pouvoirs pourrait détruire Asgard en moins de deux.

-« Il est vraiment impressionnant... » je pense.

-Pas vrai ? me demande Onir.

Mes yeux s'écarquillent. Attends. Il a lu dans mes pensées ?!

- Je pensais que tu n'avais que le pouvoir de la destruction.

-Comment j'aurais fait si je ne t'avais pas fait perdre connaissance la première fois. Rappelle-toi.

-Cela ne fait pas de toi un sorcier, sale merde.

Sif m'attrape le bras, paniquée.

- Livius, arrête.

-Oh, tu veux vraiment en finir là ? me sourit Onir.

-Plutôt crever que continuer à te lécher les pieds.

Onir s'avance vers moi et sors son épée. Je n'ai plus peur de mourir puisque que maintenant, je suis redevenu un monstre. Il vaudrait mieux que je meure pour éviter de tuer d'autres gens.

Il pose le bout de sa lame sur ma nuque et nous nous regardons sans flancher. Mais la lame ne tranche pas ma gorge.

- Qu'est-ce que t'attends ? Tue-moi, dis-je d'un sourire sarcastique.

Ce dernier soupire et fit disparaître l'épée.

- Décidément, tu es bien pressée de mourir.

-Et une fois de plus, tu m'as laissée en vie.

-Estime toi heureuse.

Je soupire.

- Sif, occupe-toi de préparer mon lit pour ce soir.

-Bien, votre Majesté.

Alors que Sif part en direction du château, je m'apprête à la suivre lorsqu'Onir m'attrape par le poignet.

-Reste.

Je me retourne et le lâche violemment.

-Ne me touche pas, dis-je en le regardant froidement.

-J'ai quelque chose à te dire. Écoute.

Je le fusille du regard, méprisante. Que veut-il me dire après m'avoir fait commettre des massacres contre mon gré ? Quel connard.