Livius, tome 3 : Onir

11 | frère contre frère

- Ah la, la, je me suis bien amusé.

- Ce n'est pas mon cas, dis-je encore énervé.

- Aie un peu d'humour, Loki.

J'ai souri.

- Je vais surtout bien me moquer de toi.

- Pourquoi ?

- Parce que tu vas rester ici, dis-je la télécommande à la main.

Thor est choqué et se retourne vers son bras.

Je l'électrocute et ce dernier s'effondre à terre, tremblant de toutes parts.

Je m'accroupi, amusé.

- Ah, mon pauvre et naïf Thor. Tu croyais vraiment que j'allais me laisser faire par cette humiliation ? Détrompe toi, mon cher. Sache que maintenant, c'est moi qui prend le contrôle de la situation, dis-je, un sourire aux lèvres.

- T... Toi !

- Bon courage, pour sortir d'ici.

Je rentre dans le vaisseau du Grand Maître puis prends la route d'Asgard.

Je suis allé récupérer Banner et la Valkyrie mais plusieurs vaisseaux de chasseurs armés nous avaient repéré.

- Merde !

- Je m'en charge, j'arrive ! Dit Valkyrie.

- Hein ?!

- Banner, reprenez le contrôle du poste de commandement ! Je dis à Bruce.

- Quoi ?! Mais non ! J'sais pas comment piloter ce truc !

- Vous êtes un docteur, non ?!

- Pas dans le pilotage !

Je sors pour aider Valkyrie à terrasser tous les gardes et les détruire. Par chance, Bruce a appuyé sur un des boutons et déclenché des feux d'artifices, détruisant les derniers vaisseaux armés.

Nous arrivons sur Asgard, désormais brûlée par les flammes.

Je descends du vaisseau pour aller à la rencontre d'Onir.

- Pendant que vous irez secourir les habitants, je vais voir où est Onir.

- Vas-y, dit Bruce.

- Fais attention à toi, Laki.

- Tu ne me respectes pas, décidément.

- Je rigole. Sois prudent.

- Je sais, dis-je en souriant.

J'entre dans le palais, désormais silencieux.

Les corps frais des soldats gisant à terre, je me dis qu'Onir n'est pas loin.

PDV Livius

Il me faut plus de temps. Si Onir se rend compte que je me joue de lui, je ne vais pas tarder à me faire tuer ensuite.

- Je pense que tu as suffisamment tué pour que tu puisses régner.

Onir se retourne mais contrairement à l'air amoureux qu'il me donne d'habitude, ses yeux perçants me fixent d'un air maléfique.

- Je sais que depuis le début, tu me manipules, Livius.

- Pourquoi je le ferais ?

- Crois-tu vraiment que je vais être aveuglé par cet amour platonique que tu laisses transparaître ?

- Bien sûr puisque je t'aime.

Mes yeux s'écarquillent lorsque ce dernier prend ma mâchoire dans sa main et je crie de surprise.