L'insulte de Ran me traverse le corps tel un couteau. Je voulais m'excuser de ce geste, mais, je ne pouvais pas, malgré tout si je m'excusai, j'allais tourner au ridicule. Ses yeux s'étaient assombris, et ne me lâcher pas du regard. Je tourne des talons, et me dirige vers l'ascenseur. J'entre et quand les portes de ce dernier commence à se fermer, un bras le bloque, et laisse rentrer l'homme énervé. Je pose ma tête contre la paroi de l'ascenseur et lève les yeux pour regarder le plafond. Aucunes paroles sortent de nos bouches. On arrive enfin à l'étage, j'essaye de sortir mais Ran me bloque.
- Croîs pas qu'on en a fini là.
- Bouge Ran je veux juste me poser.
Il m'attrape par le bras et me tire hors de l'ascenseur pour nous diriger vers mon appartement, et me fait rentrer de force. Il me jette dedans et je trébuche, me retrouvant désormais sur le sol. Il claque la porte et se pose contre celle ci.
- J'ai dis que je voulais être seul, t'es bouché ?
- Tu te prend pour qui Emi ?
- Oh pour qui je me prends, et toi alors ? Tu crois me faire peur ?
Il reste la, sans dire un mot, me laissant de nouveau la parole, quoi ? Tiens encore une fois tu l'as ferme, de toute façon vous réglez toujours vos problèmes comme ça ! Soit vous fuyez soit vous la fermez !
Je commençais de parler de plus en plus fort, ne me rendant pas compte que des larmes commençaient à monter.
- Vous êtes encore les mêmes qu'avant. Vous vous demandez jamais si ça peut me toucher, si ça peut me briser, tout ça vous vous en foutez ! Mais bien sure tant que vos petits culs vont bien, rien ne peut vous toucher. Vous êtes égocentriques. Vous êtes des bâtards. Son regard ne me lâchait pas ce qui me mets hors de moi. Quand on s'est rencontré, vous avez promis de ne jamais m'abandonner, encore une promesse oublier n'est ce pas ? Vous disiez que c'était pour me protéger mais c'était pour vous protégez. Maintenant barre toi Ran. Et tant qu'on y est, faite tout pour que je vous déteste. Brisez moi si ça vous fait plaisir. Je veux plus rien à voir avec vous, c'est clair.
Il se dégage enfin de la porte, mais pour s'approcher de moi, et rajoutes, tu as décider de rejoindre la Bonten. Tu remets toujours la faute sur les autres. Alors arrête de passer pour la victime.
Ma main part de nouveau, et sans réfléchir je rajoute, c'est toi qui est venu à mon appartement quand je suis rentrée. C'est toi qui m'a amener tout ces problèmes. Et oser me dire ça franchement Ran c'est l'hôpital qui se fout de la charité.
- Retouche moi et tu vas voir.
- Ah ouais, putain vas y frappe moi, brise moi Ran. Je le poussais d'une main. C'est tout ce que j'attends putain.
La grande main de Ran me choppe au cou avant de commencer à serrer et rajoutes, si tu veux que je te brises, je le ferrais avec plaisir tu sais. Je crois que tu oublies face à qui tu es. Si je dis un truc ou si quelqu'un des hauts grades dit un truc tu obéis, que ça te plaise ou non. Sinon tu en auras les conséquences, c'est clair ? Sa prise se serrer de plus en plus, et ma vision se troublait au fur et à mesure des secondes.
Lorsque Rindou entre dans la pièce, demandant à son frère de me lâcher. Il le regarde quelques secondes et durant ces quelques secondes, il sert sa prise. Je suis à rien de m'évanouir, mais avant que ça soit le cas, il me lâche, me retrouvant au sol en toussant. Je pose l'une de mes mains sur mon cou, tout en essayant de retrouver une bonne respiration. J'entendais les deux parler, mais je m'en foutais royalement. Je me relève, et m'approche de nouveau de ma bouteille, et bois comme si c'était de l'eau.
VOUS LISEZ
Les Traces du Destin |Haitani|
AcciónAprès plusieurs années a l'étranger, tu étais de retour à Tokyo. En y revenant tu retrouves des personnes qui étaient comme ta famille et qui sont désormais des inconnus. Voulant te rapprocher de nouveaux d'eux, tu te retrouves embarquer dans des h...