Chapitre 7:La prefecture d'Akita partie 1

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Très vite le mois de décembre était arrivé. En ce samedi matin, Tanjiro nouait ses chaussures et réunissait les dernières affaires dont il avait besoin dans son sac. Il allait partir, avec ses deux amis de toujours, dans la région d'Akita dont ils étaient tout trois originaires. Un grand sourire restait fixé aux lèvres du jeune homme. Il n'avait plus revu sa famille depuis son emménagement dans le centre de Tokyo. Bien sûr il avait eu quelques échanges téléphonique avec sa mère, et échangé quelque message avec sa sœur Nezuko, mais rien ne valait ses instants chaleureux partagés avec les siens dans cette maison rempli de souvenirs.
La sonnerie de téléphone de Tanjiro interrompit ses songes. Il decrocha immédiatement en voyant le nom de Zenitsu s'afficher.

-Allo? Zenitsu?
-Je suis devant chez ce crétin décérébré mais il répond pas! Je suis sûr qu'il est encore affalé dans son lit à ronfler!

Zenitsu et Inosuke vivaient dans la même résidence étudiante. Tanjiro lui vivait un peu plus loin.

-Calme toi Zenitsu. J'avais demandé à Inosuke de me donner un double de ses clefs. J'arrive. Même si il n'est pas réveillé, il ne sera pas long à se préparer. Il ne devrait pas nous mettre en retard.

Zenitsu fulminait mais avait tout de même acquiescé. Tanjiro et Zenitsu avait échangé un double de leurs clefs à leurs arrivée à Tokyo, au cas où. Tanjiro avait voulu en faire de même avec Inosuke. Ainsi, l'étudiant en lettres avait précieusement gagné la clef, alors que Inosuke avait probablement perdu son double. Qu'il soit parvenu à concerver sa propre clef était déjà beaucoup.
Le jeune Kamado balança son sac sur son épaule et partit sans plus tarder.

Après quelques minutes, Tanjiro arriva devant l'immeuble de ses amis. Armée de sa clef, il s'aventura dans l'établissement et n'eut le temps de gravir que quelques marches avant qu'il n'entende son ami dévaler les escaliers, en larmes.

-TANJIROOO! AIDE MOIIII !!

Agatsuma agrippa les épaules de son meilleur ami et se cacha derrière lui.

-Quoi? Qu'est ce qui se passe ?
-Ce...ce type il...AAAARG!

Un nouveau hurlement de Zenitsu fendit l'air lorsque le type en question emergea de l'étage du dessus. Il avait de courts cheveux blanc et deux cicatrices barraient son visage.

-Je vais t'exposer sale mioche !
-Je tapais chez Inosuke pour essayer de le réveiller...et c'est là qu'il est sorti et...MAINTENANT IL VEUT ME TUER !!
-On est désolé on ne voulait pas t'importuner, s'excusa Kamado.
-Je me fout de tes excuses! Viens te battre!
-Bordel, c'est quoi votre problème?!

Une nouvelle voix émergea derrière le duo. Ses longues mèches blanches tombaient en cascade autour de ses épaules. L'homme affichait un air contrarié.

-Reste hors de ça Uzui!
-Shinazugawa? Qu'est ce qui se passe?
-Cet abruti de gamin m'a réveillé en tapant sur cette putain de porte ! Donc je vais JUSTE le décalquer, conclu Sanemi avec un grand sourire.

Zenitsu en tremblait. Tengen observa la scène pendant quelques secondes où le silence était retombé.

-Tout ce que je te demande c'est de faire moins de bruit, reprit Tengen avant de retourner chez lui et de claquer la porte.

-Revieeeens! Implora Zenitsu. Ce type était un gros tas de muscle si il s'était mit de leurs côté il aurait pu espérer rester en vie mais là...ses heures, ou plutôt ses minutes, étaient comptés !!

Sanemi s'élança vers eux et chercha à engager le combat par un coup de poing. Tanjiro esquiva de justesse, poussant Zenitsu avec lui. Ce type était clairement expérimenté. Il pratiquait sûrement un sport de combat.

-On t'a présenté nos excuses ! C'est intolérable d'en venir aux mains comme ça ! Reprit Tanjiro, gagné par la colère.
-Ferme là ! J'ai l'impression d'entendre Rengoku, ça me fout encore plus la rage !

Tanjiro tiqua. Rengoku connaissait vraiment cette brute ?

-C'est pas vraaaiii, d'autre gens arrivent ! Pleura Zenitsu.

Son ouïe avait toujours était exceptionnel. Malgré le remue ménage, il parvenait à percevoir des bruits de pas s'approcher. Tanjiro en revanche perçut autre chose. Une délicieuse odeur de gâteaux s'approchait de plus en plus. Et très rapidement. En effet, les pas se faisaient de plus en plus pressant. Ils avaient sûrement entendu les cris.
Le prochain coup ne se fit pas tarder. Le jeune homme avait réagit trop tard. Il ne l'esquiverai pas. Son premier réflexe fut de pousser Zenistsu. Si il pouvait au moins lui éviter de prendre un coup, ça suffirait à le satisfaire. Et c'est alors qu'il s'attendait à recevoir le poing de l'étudiant aux cheveux blancs qu'il vit des mèches enflammés passer devant lui. Kyojuro venait de bloquer le coup. Le jeune Kamado se retourna vers l'odeur de gâteau. C'était Kanroji qui portait une boîte de pâtisserie entre ses bras.

-Bordel Rengoku, ça t'arrive d'arrêter de jouer les héros ?! Dégage de là !!
-Même si ils t'ont importuné, ce qui, j'en suis sûr, n'était pas voulu, tu n'a pas à t'en prendre à eux de la sorte !
-T'as qu'à te battre à leurs place ! Rétorqua Shinazugawa avec un nouveau sourire.
-Je te l'ai répété des centaine de fois. Je refuse de me battre contre qui que ce soit!
Tu sais, commença soudain Kyojuro en lui souriant, j'admire la force et la détermination que tu met dans le combat! Ça m'inspire! Et sois sûr que je met autant d'énergie dans mon travail personnel! Mais ce n'est pas une raison pour attaquer des innocents ! Garde ça pour ta compétition qui approche à grand pas!

Sanemi ouvrit de grands yeux avant de se dégager brusquement de sa prise.

-T'es complètement barré Rengoku!! Si ils me dérangent encore, c'est toi que je viendrai bastoner! Sur ces dernières paroles, Sanemi bâtit miraculeusement en retraite et regagna son appartement.

Tanjiro fixa Kyojuro les yeux pétillants. Il n'était pas qu'un brillant étudiant. Il était aussi d'une gentillesse et d'une bienveillance à toute épreuve. D'une positivité sans faille. Tant et si bien que même une brute comme Sanemi pouvait être plus ou moins maîtrisé.

-Vous allez bien? Demanda soudain Kyojuro qui s'était retourné vers eux.
-Ça...ça va ! Fit Tanjiro, merci infiniment pour ton aide! Ça aurait été pire si tu n'avais pas été là !
-C'est tout à fait normal, sourit Rengoku.

Le théâtre des sentiments.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant