Hell's Reapers - Lex & Bull

🔞 Chapitre 13 ~

BULL

Je me retournai dans le lit de tous les côtés sans arriver à me calmer. Je n'arrêtai pas depuis que j'étais monté, d'avoir tout un tas d'images sexuelles dans la tête, toutes les choses que j'avais envie de lui faire où qu'elle me fasse. Putain, je n'arrivais plus à penser, surtout depuis qu'elle m'avait répliqué que ce ne serait pas un viol si je la prenais sur le bar. Je commençais à croire que je perdais la main. J'avais été con de lui dire de retrouver son fils, je suis sûr qu'elle aurait dit oui, si je lui avais proposé de finir la nuit dans mon lit. Je n'aurais jamais loupé une occasion comme ça avant, alors pourquoi là, je ne lui avais rien proposé ! Peut-être qu'au fond j'avais peur de me prendre un râteau comme la semaine dernière ! Je ne savais toujours pas pourquoi elle m'avait planté alors que ça se voyait qu'elle avait envie de moi. Est-ce qu'elle se comparait aux filles du club, elle avait bien compris que je les avais toutes sautées... putain. Je ne voulais pas qu'elle pense que je la considérais de la même manière.

Je décidai de mettre des écouteurs sur les oreilles avec une bonne musique, histoire de faire descendre la pression.

Je commençais à me calmer quand je sentis comme un air frais dans mon dos, puis le lit qui s'affaissait, suivit d'une chaleur contre ma peau. J'arrachai direct mes écouteurs, énervé, et me retournai pour envoyer chier la pouf qui aurait osé venir comme ça dans mon lit sans une invitation explicite. Mais en me retournant, je tombai nez à nez, dans la pénombre de la pièce avec Lex. Mon cœur s'emballa instantanément.

- Qu'est-ce que tu fais là ? demandai-je doucement, sentant déjà mon sexe se réveiller.

- Ne te fâche pas, murmura-t-elle sans doute un peu surprise par mon geste brusque.

Putain, comment pouvait-elle s'imaginer que j'étais fâché. J'avais envie d'elle depuis assez longtemps pour avoir eu le temps de fantasmer ce genre de moment. Je n'attendis pas et passai mon bras autour de sa taille.

- Viens-là bébé... plus près.

Elle sourit, se lova contre moi et ses lèvres vinrent se glisser sur mon torse avant de remonter sur ma bouche, m'effleurant timidement la peau. Je pris le relais, laissant ma main remonter le long de son dos, pour arriver jusqu'à sa chevelure épaisse que j'empoignai doucement, puis je glissai ma langue dans sa bouche. Le baiser était doux et sensuel. Son corps se frottait contre le mien dans des gestes lents.

- Ça t'arrive souvent de venir te glisser dans le lit d'un mec en pleine nuit ? demandai-je entre deux baisers.

- Seulement chez les présidents de club de moto, répondit-elle en esquissant un sourire.

- Ah ouais, ça t'excite ?

Je la poussai sur le dos et retira sans attendre son shorty. Puis je remontai son tee-shirt. Elle se redressa un peu pour me faciliter le travail. Putain elle était belle. Ses petits seins parfaits dont les tétons pointaient vers moi. Je les lui embrassai, léchant ses tétons par de petits coups de langue. Je bougeai pour retirer mon boxer beaucoup trop serré avec l'énorme érection qui poussait à l'intérieur et allai directement prendre une capote dans le tiroir de la commode avant de revenir sur le lit, entre ses jambes. La pièce était sombre, mais les lumières extérieures que laissaient filtrer les rideaux de la fenêtre me permettaient de distinguer sa silhouette aux formes qui me plaisaient. Je pris le temps de la contempler, et elle sourit, fixant ses pupilles sur ma queue.

- Ça te plait ?

- J'ai envie de te sentir en moi Damien !

Putain, sa manière timide de me murmurer ça...

- Tu vas me sentir bébé. J'espère que t'es bien mouillée, je vais sauter les préliminaires.

Elle attrapa la capote que j'avais dans la main et déchira l'emballage. Elle commença à caresser doucement ma queue avant de mettre le bout en plastique sur mon gland. Ses mains étaient en train de m'électriser et je ne retins pas un grognement de satisfaction. Elle déroula lentement le latex, appréhendant la taille de mon sexe, et je fondis directement sur elle. Elle passa ses bras autour de mon cou et remonta ses jambes sur ma taille. Je la pénétrai doucement, savourant chaque centimètre de sa chatte. Elle gémit contre ma bouche, avant d'enfouir son visage dans mon cou.

- Putain bébé, lâchai-je.

- Encore s'il te plait, murmura-t-elle en me mordillant la peau.

J'avais envie d'être doux. Je faisais de longs va-et-vient lents et maitrisés. Nos souffles et gémissements se mêlaient l'un contre l'autre. Putain c'était bon. J'étais sûr de ne jamais avoir ressenti ça en baisant. J'aimais la baise sèche et brutale, câliner ça servait à rien, mais là c'est ça que j'avais envie de faire, la câliner, c'était le mot exact. Nos corps continuaient de se caresser doucement dans la chaleur de la couette. Pas de baise sauvage contre un mur, je la prenais seulement tendrement en missionnaire et je ne m'étais pourtant jamais senti autant excité et au bord de l'explosion aussi vite.

- Viens sur moi bébé, lui dis-je pour faire retomber un peu la pression.

Elle s'installa sur moi qui venais de me laisser retomber sur le dos. Son corps se positionnant à califourchon sur moi était une image démente que je voulais garder en mémoire. Ses yeux verts devenus sombres dans la pénombre de la pièce me fixaient intensément. Elle s'empala lentement sur ma queue en gémissant. Une fois qu'elle me sentit bien au fond d'elle, elle commença à onduler son bassin, rejetant la tête en arrière. Mes mains parcoururent sa peau, remontant sur ses seins que je massais doucement. Une de mes mains vint caresser son clito gonflé pendant qu'elle resserra ma prise sur son sein en enroulant ses doigts aux miens. Elle gémit plus fort. Je remontai les hanches de manière plus rapide pour augmenter la cadence, puis l'attirai vers moi pour l'embrasser. Elle posa sa poitrine contre mes pectoraux, je sentais son cœur battre à toute vitesse.

- Damien, souffla-t-elle, je.. je vais...

Je la retournai d'un coup sur le matelas, lui arrachant un petit cri de surprise, pour me retrouver au-dessus d'elle à nouveau et j'accélérai mes va-et-vient. Elle gémissait de plus en plus fort. Je la pilonnais sans m'arrêter maintenant, jusqu'à que son corps convulse sous le mien dans un cri de plaisir. Je la suivi aussitôt en lâchant tout dans un grognement avant de me laisser retomber sur elle lourdement, le cœur devenu erratique. Elle glissa ses doigts dans mes cheveux, ses lèvres embrassant mon épaule, reprenant elle aussi son souffle. Je roulai sur le côté en l'entrainant avec moi, je comptais bien la garder dans mes bras tout le reste de la nuit.