Chapitre 13

68 4 2
                                    


Je décide de choisir d'agir. Je me tourne vers elle, la tourne vers moi et lui attrape les mains, je les masse doucement pour lui permettre de revenir en douceur à la réalité. Quand je remarque que j'ai toute son attention, je me décide à lui parler car je pense qu'elle à compris qui était chat noir à cause de mes lapsus d'aujourd'hui.

A : Tout va bien, Mari. Je suis là. C'est moi ton coéquipier, Chat Noir. Je ne te laisse pas tomber. Jamais. Pas temps que je vivrais et que j'aurais un mot à dire dessus. Ok ?

M : Merci Adrien, ou peu être que je devrais t'appeler chaton. Non sans ton masque, t'appeler ainsi pourrait faire se méprendre les gens et leur faire croire que l'on sort ensemble.

A : Moi je m'en contrefiche qu'ils se méprennent là-dessus. Parce que je t'aime même si toi tu ne m'aimes pas. Moi si et je t'attendrais le temps qu'il faudra pour que tes sentiments soient réciproque, même si je dois attendre la fin du monde je ne cesserais de t'aimer Mari.

M : C'est vrai ? Tu m'aimes ? Même après avoir découvert qui était la fille derrière le masque ?

A : Bien sur que je t'aime mais toi je sais que non après tout tu me l'as bien assez répéter pour que je le comprenne. Je ne sais même pas pourquoi tu continue d'attendre après ce gars qui ne te voit pas mais j'espère qu'il en vaut la peine.

M : Oh oui il en vaut la peine. C'est un gars adorable, mignon, très très intelligent, taquin et qui fait des archi blagues nulles mais c'est ça qui me fait rire.

A : C'est vrai ? Je le connais ? On pourrait bien s'entendre lui et moi.

M : En fait il est moins intelligent que je le croyais.

A : Hein ? Comment ça ? Pourquoi tu changes d'avis d'un coup ?

M : Ca c'est parce qu'il n'a pas compris que c'est de lui que je parlais. Dis-je en me relevant et en me retournant pour retourner en classe.

A : QQUUOOII ?? MARINETTE REVIENS TOUT DE SUITE ! JE CROIS AVOIR LE DROIT A DES EXPLICATIONS !!!! C'est tout ce que je te demande après j'irai là où tu me diras d'aller.

Je me retourne le regarde et lui dit :

M : Très bien, tu te rappelles le premier jour de cours. Tout est arrivé ce jour-la quand tu es venu t'expliquer après la classe et depuis il n'y a eu que toi.

Il se lève, se tourne pour être face à moi et me dit.

A : Depuis tout ce temps ?

M : Toujours.

Il s'avance, me prends dans ses bras, cherche mes yeux pour une confirmation et ne voyant aucune trace négative colle son front au mien. Puis me murmure à l'oreille :

A : Dit Mari, tu fais quoi si je t'embrasse ?

M : Essaye et on verra si je t'envoie voltiger sur les toits de Paris !

Alors il s'avance vers mes lèvres et cherche encore une fois une trace de doute dans mes yeux. Le trouvant trop long à m'embrasser je passe mes bras autour de son cou et rapproche nos têtes jusqu'à ce que nos lèvres se touchent. On se sépare au bout de quelques minutes à bout de souffle. Adrien plonge sa tête dans mon cou et murmure contre ma peau, ce qui me provoque des frissons et qui me fait rire.

A : Et tu crois qu'il y a un risque que tu m'envoie voltiger sur les toits de Paris si je te demande d'être ma petite amie ?

M : Aucun risque. (Je murmure avec ma confiance de Ladybug) Parce qu'il y aurait trop de chance que mon chaton amoureux ne retombe pas sur ses pates. Et puis j'aime bien l'avoir près de moi. Finis-je rouge de honte d'avoir osé lui dire ce que je pensais.

A : Très bien alors, deviens ma petite amie.

M : Tu l'affirmes, je n'ai donc pas d'autre choix que d'accepter mais ça me va très bien.

Et il m'embrasse passionnément. Sur le chemin du retour pour la classe de physique chimie Adrien me fait promettre de lui dire tout de suite dès qu'il y a quelque chose qui me contrarie. Alors je lui ai répliqué que le fait qu'il fasse 1 tête et demie de plus m'embêtait car je ne pouvais pas l'embrasser à ma guise. Bien sur il a rougit et était encore rouge lorsque l'on est rentrée en classe. Et moi morte de rire à coté. Mme Mendeleïev nous a regardé avec des yeux soupçonneux puis à proposer à Adrien d'aller ce passé le visage à l'eau voir d'aller à l'infirmerie car il était rouge. J'ai rejoint ma place et ai entendu Adrien décliner en remerciant Mme Mendeleïev, puis se rapprocher. Une fois assis à coté de moi, il a pris un morceau de papier et à écrit. « Tu me la payeras ma Buguinette. Mais je t'aime quand même. Et on reparleras de cette histoire de taille ». On a passé le reste de l'heure sur l'expérience de patrimoine génétique. On devait préparer la solution et la prof de physique chimie nous donnerait les résultats du test le lendemain. J'en attendais beaucoup car je ne savais pas qui était ma vraie famille. Et puis entre deux manipulation de la préparation Adrien à passé son temps à se placer derrière moi et me faire des bisous dans le cou, ou bien à me tourner vers lui et écraser ses lèvres sur les miennes dès que l'on était plus dans le champ de vision de la prof et que nos camarades ne nous regardait pas. Mais on a malgré tout réussi à finir en avance.

Marinette Dupain-Cheng est une WayneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant